domingo, junio 06, 2010

London Jesuit Volunteers (LJV )

Jesuit Volunteering
Love, self-awareness, ingenuity and courage

London Jesuit Volunteers is part of the Mount Street Jesuit Centre in Central London. LJV began in early 2007 as an opportunity for busy adults to give direct service for a few hours a week with people who are materially poor, vulnerable and marginalized in our society, integrating action with reflection.
LJV provides a suitable placement in discussion with each volunteer, and also a peer group where volunteers can share experiences and reflect prayerfully on their service in terms of justice and faithfulness to God.
LJV volunteers work with commitment and compassion in a way that respects human dignity, promotes justice and has hope for the future.
London Jesuit Volunteers (LJV) is now operating, offering flexible volunteering opportunities among those in need anywhere in London. Placements sought to suit volunteers circumstances and skills. There is also an Ignatian reflective component, to assist volunteers to focus on the presence of God in their volunteering and the rest of their lives.
Narrativas jesuitas: London Jesuit Volunteers
por Danny Daly,
Londres, Reino Unido

London Jesuit Volunteers es una iniciativa que el Centro Mount Street de los jesuitas en Londres acaba de empezar. Los miembros se comprometen a trabajar como voluntarios de 2 a 8 horas semanales con presos, con enfermos ingresados en hospitales y con los sin techo. Además trabajan con gente que tiene dificultad de aprendizaje, en general debido a incapacidades físicas o mentales, y con organizaciones que se ocupan de refugiados y marginados. Además los miembros se comprometen mensualmente a asistir a reuniones de grupo para reflexionar y compartir con otros voluntarios sus experiencias. La reflexión está basada en la búsqueda de Dios en todas las cosas.
Cuando a finales de 2006 volví a conectar con la Iglesia católica, después de haber ‘descansado’ durante unos años, decidí que no me iba a limitar a aprender más sobre mi fe. Lo que quería era seguir la llamada de Santiago, quien en su carta (2, 14-18) dice que “la fe que no va acompañada de obras, es una fe muerta". Me impliqué en una asociación que se llama Emmaus South Lambeth, y que se ocupa de los sin techo, para poner a servicio de otros mis conocimientos en el ámbito administrativo y financiero. Pero me daba cuenta de que no era suficiente, y que quería involucrarme más en algo práctico.
En 2008 descubrí el Mount Street Jesuit Centre, que ofrecía numerosos cursillos y talleres. Participé en algunos de ellos, que me ayudaron a comprender y profundizar mi fe. En septiembre de 2008, gracias al Centro, supe que iba a tener lugar una reunión para gente interesada en ser miembro del grupo de los London Jesuit Volunteers (LJV). Y justamente lo que iba buscando era poder hacer obras de voluntariado y ayudar a los marginados por la sociedad, teniendo al mismo tiempo el apoyo de una reflexión espiritual ignaciana mensual con un grupo de gente de mi edad. Antes de empezar mi servicio como voluntario en Urban Table, me encontré con Martín en Dorothy Day House en la localidad de Hackney. Martín y yo tenemos casi la misma edad, y nos pasamos muchos ratos juntos intercambiando muchas ideas sobre la Iglesia, la política y el football.
Urban Table se encuentra en la que se llama la Capilla Redonda en Hackney. Los domingos por la tarde los voluntarios preparamos sopa caliente y bocadillos que se distribuyen a los huéspedes, añadiendo bebidas calientes y postre. Muchos de los huéspedes vienen de países europeos (Polonia, Lituania) pero los hay también que son de Hackney. Algunos duermen por la calle, otros viven en casas ‘okupa’. Y otros sencillamente tratan de sobrevivir.
Al final de la tarde, los voluntarios se encuentran para comentar cómo ha ido el día, y normalmente sigue un rato de lectura, reflexión y oración. En la sala donde nos reunimos hay, sacada de un periódico, la imagen de “Cristo que hace la cola para recibir un trozo de pan”, obra de Fritz Eichenberg. Allí se ven hombres y mujeres que hacen la cola, acurrucados en su ropa, que no los repara del frío. En el centro está Cristo, de pie, que irradia luz y calor en medio de las tinieblas. Se una imagen que me dice mucho, que tiene mucha fuerza para mí. Expresa visualmente las palabras de Cristo: “Tuve hambre… tuve sed…estaba desnudo…era extranjero… estuve en la cárcel”.
A veces, durante este rato de reflexión y oración, hay voluntarios que piden perdón por haber pasado mucho tiempo en las mesas con los huéspedes y por no haber ayudado en la cocina. Es una excusa innecesaria, porque compartir la comida, sentarse a charlar con los huéspedes constituye realmente el objetivo prioritario del Catholic Worker.
LJV y Urban Table han enriquecido realmente mi vida y lo han hecho tanto, que considero mi implicación hasta la fecha como la fase inicial de mi servicio. Quiero continuar el camino y, si fuera posible, hacer más.
Jesuit Volunteering
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Fernando Franco SJ, Director Responsable
Uta Sievers, Redactora
Suguna Ramanathan, Redactora Asociada
Secretariado para la Justicia Social y la Ecología, Borgo S. Spirito 4, 00193 Roma, Italia
+39 06689 77380 (fax)

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05.06.10 @ 21:02:42. Archivado en Europa, Religiones, Migraciones, Pro justitia et libertate, Ecumenismo

miércoles, junio 02, 2010

Pour le constitutionnaliste Delpérée la Belgique a toujours un sens

Au-delà de BHV, son ambition est de continuer à parcourir Bruxelles et la Wallonie, son terroir, pour tenter de démontrer qu’un compromis entre le nord, le centre et le sud du pays est possible et conserve tout son sens à la Belgique.
Le slogan du cdH est connu : « l'union fait la force ». Cette union doit mener à un « nouveau pacte entre les Belges », qu’il convient de sortir de la crise économique et sociale et de la crise institutionnelle.
Pour les élections fédérales du 13 juin, Francis DELPEREE, professeur émérite de l’Université catholique de Louvain et président du groupe cdH au Sénat, est tête de la liste n° 8 au Sénat.
Les échos de la rue et de la presse : Francis Delpérée ? Delpérée !
"L’un des négociateurs de Val Duchesse, spécialiste de la constitution qu’on entend à la télé, que l’on écoute à la radio, dont on lit l’opinion dans les journaux dès qu’un problème institutionnel apparaît dans le paysage politique belge… et ils ne manquent pas en ce moment !
De son parler clair et concis, avec son expérience de prof de droit, Francis Delpérée explique, désamorce, analyse, commente…
Le droit, les affaires publiques, il est tombé dedans quand il était petit. Son père organisa le système de sécurité sociale après la guerre, “J’ai grandi dans un cocon politique et administratif. Pour moi, c’était naturel. Autant dire que quand j’ai commencé mes études, j’étais comme un poisson dans l’eau !”
Ses premiers contacts avec la Constitution remontent à l’enfance : en 1950, la Question royale secoue le pays et le petit Francis se prend d’intérêt pour cette épineuse affaire. Accroché aux barrières du ministère de son père, il regardera même passer Baudouin le jour de son serment… Un Roi qu’il rencontrera régulièrement par la suite et qu’il admire énormément....
"Pour le jeune Delpérée, c’est écrit : il s’engagera dans la voie du droit. Mais il ne se voit pas en “col blanc”… Son truc à lui, c’est l’enseignement avec une devise : “Expliquer de manière la plus simple possible ce qui est compliqué”."
Quelques dates de sa vie
1942 : Naissance à Liège de Francis. Son père, haut fonctionnaire est un passionné de la “chose publique”.
1959 : Il commence par fréquenter Saint-Louis avant de rejoindre l’Université de Louvain en 1961 où il fait son droit.
1964 : Le jeune docteur en droit part pour Paris. Il sera l’un des premiers à soutenir sa thèse juste après mai 68. Il revient ensuite au pays pour enseigner, sa vocation.
1969 : Le 26 avril, il épouse Rosalie, une psychologue qu’il a rencontrée à Paris. Ils auront deux enfants, Michel (joaillier) et Christine (psychologue), aujourd’hui âgés de 34 et 32 ans.
1990 : Il est élu doyen de la Faculté de droit de Louvain.
1993 : Anobli, il devient le Baron Delpérée.
1998 : Le 30 juin, il est coopté à l’Institut de France, où il est le seul Belge. “Une vraie fierté”.
1999 : il entre à l’Académie royale de Belgique.
2003 : Il entre en politique, au cdH. En 2004, il devient sénateur.
2007 : Il donne son dernier cours le 3 mai. Il est réélu sénateur le 10 juin.

Source: E.W. dans la Tribune de Bruxelles: VERY IMPORTANT BRUSSELEIR: Francis Delpérée: Une forte constitution
Il est l'auteur d'un traité sur "Le droit constitutionnel de la Belgique", de plusieurs ouvrages - tels Chroniques de crise, Les droits politiques des étrangers, Le contentieux électoral, La démarche citoyenne, Le fédéralisme en Europe, La Constitution, de 1830 à nos jours, et même au-delà - et de nombreux articles sur les problèmes d'organisation et de fonctionnement de l'Etat.
"Outre les nombreux ouvrages et contributions dont il est l’auteur, Francis Delpérée n’a pas manqué d’éclairer la société sur les questions institutionnelles d’actualité, à travers la presse écrite et audiovisuelle ou à travers les conférences, innombrables, qu’il n’a jamais refusé de donner."
Le grand pédagogue "lovaniensis" du droit
Professeur à l'Université catholique de Louvain, depuis 1978, dans les disciplines du droit constitutionnel, du droit des libertés publiques, du droit des institutions publiques et administratives et du droit public approfondi et comparé.
Pédagogue hors pair, voyageur infatigable, initiateur et entrepreneur de multiples projets toujours novateurs, il a marqué plusieurs générations d’étudiants et largement contribué à faire progresser la science du droit constitutionnel, tant en Belgique qu’à l’étranger.
Au Sénat, ses collègues l’appellent professeur. “Et bien que je ne leur fasse pas la morale, parce qu’ils n’aiment pas trop ça, je trouve que je suis bien placé pour donner quelques conseils ou éclaircir un point de droit. J’estime que la politique a besoin du droit pour avancer”, explique-t-il d’un sourire.
Une référence belge et internationale du droit constitutionnel
Docteur honoris causa des Universités d’Aix-Marseille, de Genève, d’Ottawa, de Szeged et d’Athènes, Assesseur à la section de législation du Conseil d’Etat, Correspondant de l’Institut de France, Membre de l’Académie royale de Belgique, Francis Delpérée a exercé de nombreuses responsabilités et constitue, depuis des années, l’une des figures emblématiques du droit public belge.
Enseignements et conférences dans les Universités d'Aix-en-Provence, Alger, Athènes, Beyrouth, Bâton-Rouge, Bologne, Bordeaux, Cotonou, Damas, Dijon, Florence, Genève, Laval, Montréal, Oslo, Ottawa (section de droit civil), Ouagadougou, Paris I (Panthéon-Sorbonne), Paris XII, Rennes, Saint-Denis de la Réunion, Santiago, Sao Paulo, Sherbrooke, Szeged, Toulouse, Tunis, Xalapa (Mexique), au Centre universitaire de Luxembourg, à l'E.N.A. (Paris) et au Collège royal (Rabat).
Un professeur émérite au service de son pays
Depuis 2004 : Sénateur
Depuis juillet 2007 : Président du groupe CDH du Sénat
2004-2007 : membre du Parlement de la Communauté française
2004-2007 : membre du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale
Depuis le 4 décembre 2006 : conseiller communal (Woluwe-Saint-Pierre)
Depuis le 31 janvier 2007 : membre du Conseil de police (zone Montgomery)

Ses engagements :
" La Belgique est à un tournant de son histoire. A l'approche de discussions institutionnelles qui pourraient déterminer son avenir, je compte assurer la défense des institutions fédérales telles la monarchie, le Sénat ou la Capitale ainsi que des procédures de dialogue entre les communautés.
Je compte également promouvoir au Sénat les droits et les intérêts de tous les Francophones et notamment ceux des plus faibles et des plus démunis. J'ai particulièrement à cœur la préservation et le développement d'un système solidaire et efficace de sécurité sociale. "
Lettre électorale de Francis Delpérée
Chère Madame,
Cher Monsieur,

Je m’autorise, une fois encore, à vous écrire à la veille d’une élection importante pour les Belges et pour la Belgique.
Aujourd’hui, la Belgique vit une triple crise.

La Belgique affronte, d’abord, une crise économique et financière. Elle en mesure, chaque jour, les effets dévastateurs sur le plan social. De nouvelles mesures doivent être prises pour préserver l’emploi et pour mettre au travail ceux qui en sont privés.
La Belgique subit aussi une crise politique. Demain, elle va devoir tout à la fois composer un nouveau gouvernement, assumer la présidence de l’Union européenne, rencontrer les défis économiques et sociaux du moment et engager une nouvelle réflexion sur la réforme de l’Etat.
La Belgique ne peut, enfin, ignorer une crise profonde d’identité. Le débat autour de BHV a contribué à ouvrir une discussion fondamentale sur les conditions de l’existence commune au sein d’un même Etat.
A cette occasion, nous allons devoir faire preuve de sang-froid, de lucidité et de détermination si nous voulons inscrire notre destin dans un Etat qui respecte les droits et libertés des citoyens, qui préserve la solidarité entre les Belges à travers un régime performant de sécurité sociale et qui fasse droit aux intérêts légitimes de notre communauté et de nos régions au sein de l’Etat fédéral.
En ces moments difficiles, je suis convaincu, plus que jamais, que « l’union fait la force ». L’union des fédéralistes — contre les séparatistes, les sécessionnistes et les confédéralistes de tous bords — fera la force de l’Etat fédéral.
En vous disant combien je serais sensible à l’appui que vous voudriez bien m’apporter, je vous prie de croire, Chère Madame, Cher Monsieur, à mes sentiments les meilleurs.
Francis Delpérée
Rue du Bemel 9/9 à 1150 Bruxelles
Tél. 0475.31.24.46.
Courriel :
delperee@senators.senate.be

01.06.10 @ 23:00:08. Archivado en Europa, Universidades, Amistad Europea Universitaria, Hispanobelgas, Sociogenética, Convivencias europeas, Pro justitia et libertate, Geopolítica, Bélgica

sábado, mayo 29, 2010

L'union des Belges fait leur force




En regardant cette photo de Celine Fremault, je me suis dit que, comme icone symbolique et emblématique, elle était une très belle synthèse de la beauté et la vérité de la Belgique, mon pays d'adoption.
Née le 26 décembre 1973, comme un véritable cadeau de Noël pour ses parents, Céline Fremault est actuellement dans sa trente sixième année.

Le curriculum vitae de Céline est en même temps dense et particulièrement ouvert au service à la société.

Études secondaires à l’Institut de la Vierge Fidèle, promotion 91.
Études supérieures aux Facultés universitaires Saint Louis et à l’Université catholique de Louvain, promotion 98, où elle est déjà passionnée par les questions institutionnelles qui touchent aux différents équilibres de la Belgique fédérale. Diplômes universitaires obtenus: Licenciée et agrégée en droit (UCL), Licenciée en droit de l'environnement, (FUSLO) et Bachelière en philosophie (UCL).
Assistante du professeur de droit public Francis Delpérée à l’Université catholique de Louvain de 1998 à 2001.
Assistante parlementaire au Sénat, où elle a traité, entre 1998 et 2003, les dossiers institutionnels, la problématique de l’égalité Homme-Femme et la traite des êtres humains.
Chargée de cours en droit public à l’Institut Cardijn de Louvain-la-Neuve : Enseignement du droit constitutionnel et public.
Députée au parlement bruxellois depuis juillet 2004. Elle est principalement active au sein de quatre commissions aux thématiques diverses : Logement, Aménagement du territoire, Affaires sociales et Égalité Homme-Femme. Elle est également Chef de groupe cdH (Centre Démocrate Humaniste) depuis janvier 2010.
Présidente des femmes cdH depuis novembre 2004.
Quelques mois au Sénat, entre juillet 2009 et janvier 2010, en tant que sénatrice de communauté, suite aux élections régionales et communautaires de 2009.
Députée au parlement de la Communauté française, de juin 2007 à janvier 2010, elle était plus spécifiquement active au sein des commissions Enseignement supérieur et Égalité Homme-Femme.
Conseillère communale de la Commune d'Uccle, élue en 2006 avec 1640 voix de préférence, soit le premier score « femme » toutes tendances confondues.


Activités dans le secteur associatif
A côté de ses activités politiques et professionnelles, elle est engagée dans le secteur associatif, puisqu’elle préside depuis 2008 l'ORS (Office de réadaptation sociale à Bruxelles-Ville). Parallèlement, elle est active comme Vice-présidente de la "Fondation Samilia", qui lutte contre la traite des êtres humains et au sein de l'asbl "Entre 2" qui rencontre et accompagne les personnes en lien avec la prostitution à Bruxelles.

Vies familiale, amicale et artistique
Elle tient à nous confier, dans son profil FaceBook : « je suis l'heureuse maman d'Alix, Gersende et Clotilde, trois adorables fillettes qui font ma joie au quotidien et celle de mon mari Dimitri. Un petit quatrième, un petit garçon, Hubert, est né au mois de septembre et a suivi de près toute la campagne électorale.»
Céline est aussi une artiste de la communication politique, digne héritière du meilleur surréalisme belge, veillant à ne laisser échapper aucune association mentale digne de contribuer à la libération de l'esprit ! En la regardant on ne peut qu’aimer le pays qui rend possible la liberté qu'elle exprime.

J’imagine la joie, l’amour et la fierté de ses enfants en la contemplant.

Je suis de tout cœur avec elle dans sa campagne électorale !

Le site internet de Céline vaut vraiment le détour. Vous aurez la surprise de découvrir le charme d'une féminité particulièrement rayonnante. Comme linguiste défenseur des droits de la Femme, j'adore son vaillant néologisme grammatical "cheffe", à évidentes connotations sémantiques et pragmatiques.

Quelle est sa devise ?
"Ce qui ne tue pas rend plus fort", la célèbre maxime de Nietzsche.

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“L’union fait la force”,
par Celine Fremault.

Cheffe de groupe à la Région bruxelloise
Présidente des Femmes cdH
5e à la Chambre sur la liste 8


Notre pays doit faire face à une double crise à l’intensité inédite, une crise économique et sociale doublée d’une crise institutionnelle profonde qui a plongé notre pays dans un chaos.

“L’union fait la force”, aujourd’hui plus que jamais notre devise nationale prend tout son sens. Ce slogan rappelle la valeur fondamentale et le pilier de notre Etat, largement oublié depuis un certain temps.

Aujourd’hui, nous lançons un appel à tous les Belges responsables, des deux côtés de la frontière linguistique, pour dire que nous avons un avenir ensemble, que notre pays a un sens et qu’un projet collectif est encore possible.

Nous avons entamé cette campagne forcée de manière rassurante et positive, avec un discours rassembleur et unificateur afin d’éviter un repli sur soi de chaque communauté du pays et un renforcement du radicalisme communautaire.

Cette devise, plus que jamais moderne, s’adapte à tous les thèmes de la société en réhabilitant les notions de respect, de solidarité et de sens de l’intérêt collectif et général. “L’union fait la force”... dans notre pays, dans le monde et en Europe, à chaque moment de vie de notre société !

En tant que Cheffe de groupe à Bruxelles, je sais à quel point ce slogan est également important à l’échelle de notre Région. Notre capitale est riche de ses différences -culturelles, linguistiques, ethniques- qui font sa force et sa richesse et que nous devons dès lors protéger. Bruxelles, toujours au coeur des négociations institutionnelles, a un rôle décisif à jouer et de nombreux défis à relever dans les prochaines années.

Je me permets de vous écrire car cette crise est sans doute l’une des plus difficiles que notre pays ait connue. Les semaines et les mois qui viennent seront essentiels pour notre avenir. C’est pourquoi, déterminée à proposer un nouveau pacte des Belges et persuadée de l’importance de Bruxelles dans les débats, je me mobilise pour que la Belgique en sorte grandie car nous avons besoin de toutes les énergies positives, certes fermes mais constructives.

En tant que 5ème effective à la Chambre, je n’aurai qu’un objectif, avec Joëlle Milquet, Présidente du cdH, tête de liste à la Chambre et Francis Delpérée, tête de liste au Sénat : sortir les Belges de la crise institutionnelle et socio-économique.

Céline FREMAULT
Cheffe de groupe à la Région bruxelloise
Présidente des Femmes cdH
5e à la Chambre


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29.05.10 @ 19:30:00. Archivado en Europa, Amistad Europea Universitaria, Hispanobelgas, Sociogenética, Convivencias europeas, Pro justitia et libertate, Geopolítica, Bélgica

jueves, mayo 06, 2010

Supresión de la Dirección General de la Biblioteca Nacional de España


En nombre de la "Amistad Europea Universitaria para la Amistad Mundial" y en mi nombre propio me solidarizo con la Biblioteca Nacional de España, cuya Dirección General considero indispensable, para el cumplimiento de su finalidad esencial al servicio de la cultura, de la educación y de la enseñanza. Sin estas disciplinas humanistas fundamentales nos será imposible lograr los conocimientos que hagan posible la nueva economía que necesitamos, para salir de la gravísima crisis de valores intelectuales, morales y socioeconómicos que nos paraliza actualmente.
Me es muy difícil imaginar que esta decisión haya sido tomada con el consentimiento de nuestro excelente ministro de Educación nacional, cuyo pacto educativo, fruto del consenso, se apoya sobre la tesis que postula la reforma de nuestro sistema educativo como la condición indispensable de la economía del conocimiento que España necesita, para salir de la crisis. Ahora bien sin bibliotecas de calidad, entre las cuales la Nacional es emblemática, la economía del conocimiento resultará imposible.
Como universitario y como filósofo le pido encarecidamente a mi doble colega Ángel Gabilondo Pujol que se niegue a compartir foto de grupo con los ministros responsables de la supresión de la Dirección General de la Biblioteca Nacional de España, porque esta foto se convertiría en el autorretrato de quienes se oponen a la economía del conocimiento que él tan inteligente, digna y consensualmente postula y cuya causa representa ante los universitarios españoles y europeos.
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Carta de Milagros del Corral a sus compañeros de la Bibioteca Nacional
La directora, que presentará su dimisión al aplicarse la degradación de la institución, ha enviado este cariñoso documento de agradecimiento a sus trabajadores(05/05/2010 )
Queridos colegas:
Como sin duda sabéis, las medidas arriba citadas fueron aprobadas por el Consejo de Ministros el pasado viernes 30 de abril
(http://www.la-moncloa.es/ConsejodeMinistros/Referencias/)
La BNE se encuentra entre las 32 Direcciones Generales que deberán ser suprimidas en aras de economizar fondos públicos. De acuerdo con la exposición de motivos del citado documento, que contiene apreciaciones que nadie en su sano juicio puede compartir, los organismos autónomos afectados mantienen su Estatuto si bien devaluado ya que su director tendrá un nivel de Subdirector General.
Horas antes de la adopción de este Acuerdo, la subsecretaria tuvo la deferencia de venir a comunicármelo personalmente y la ministra, de camino a Israel, también me llamó. Convinimos que al regreso de la ministra, mantendríamos una reunión a tres para analizar la nueva situación al regreso de la Ministra. Dicha reunión ha tenido lugar hoy a las 12,30 en el Ministerio, lo que ya supistéis a través de Intranet.
Como quiera que, en lo personal, nada me ata a este puesto ni siquiera a este país (muchos sabéis que mi marido vive a 8.000 km en Colombia y que yo estoy jubilada tanto en las Naciones Unidas como en la Administración española) carezco de todo interés personal en esta cuestión. Por ello, durante el fin de semana, analicé cuidadosamente todas las implicaciones que esta desafortunada decisión podría tener para la BNE ya que no se trata de un relevo de dirección que sería perfectamente normal y discrecional para el Gobierno, sino de una devaluación cierta de la capacidad de su Dirección de determinar estrategias, incoar gastos, diseñar partenariados, determinar la política de exposiciones y acción cultural, etc. que cortará las alas de la BNE y opacará su labor: En otras palabras, el Estatuto se mantiene de facto pero la Biblioteca tendría que pedir autorización al Ministerio para cualquier nueva actuación.
Hoy la ministra me ha ofrecido continuar al frente de la BNE como directora en base a un contrato laboral de alta dirección. Considerando que la cultura poco importa, las bibliotecas menos, que el supuesto ahorro no existe de hecho, y que la decisión, adoptada deprisa y corriendo y sin ni siquiera alertar a la presidenta de nuestro Patronato, debió basarse en la consideración de que suprimir la BNE tendría escasa repercusión y menor coste político que el cualquier otra alternativa, estimo enormemente injusto que este hecho se produzca tras casi 20 años de autonomía de decisión y en vísperas del Tricentenario de la BNE, así como una falta de consideración del notable progreso e imagen institucional que, gracias a todos vosotros, ha protagonizado la Biblioteca en todos los campos y tanto en el ámbito nacional como internacional. En mi opinión, la BNE no merecía semejante tratamiento denigratorio y por ello he declinado el ofrecimiento de la ministra agradeciéndole muy sinceramente la confianza prestada durante los dos años y medio que he permanecido al frente de esta institución. También he abogado en favor de la revocación de tan peregrina decisión que supone un menosprecio para este equipo que todos formáis. En estos mismos términos me he expresado ante los medios de comunicación a la salida de la reunión.
Las medidas serán publicadas en el BOE el próximo viernes, 7 de mayo.
Aunque espero tener la oportunidad de hacerlo personalmente antes de mi partida, quiero deciros cuán orgullosa estoy de todos vosotros y de cuantas tareas hemos desarrollado juntos a lo largo de estos últimos tiempos: los progresos en proceso, la catalogación de fondos antiguos, la digitalización e innovación digital, los nuevos servicios a los lectores e investigadores, las exposiciones y actos culturales, el posicionamiento internacional, la captación de recursos extrapresupuestarios, la administración por objetivos, las tareas jurídicas, la imagen institucional, y un largo etc. Ha sido una extraordinaria aventura desarrollada en un corto espacio de tiempo que para mí ha resultado apasionante. Sois un equipo estupendo tanto profesional como humanamente, protagonista de tantos parabienes como he venido recibiendo de todos cuanto os conocen. De todo corazón, GRACIAS!!! Pronto empezará una nueva era para vosotros y para la BNE. Aunque la crisis hará la vida más difícil, tengo fe ciega en vosotros y en el enorme potencial de la BNE para salir adelante y celebrar airosamente el Tricentenario. Yo no andaré muy lejos de todas formas, ya que, a título personal, me hice fundadora de la Fundación de Amigos de la BNE que ahora empieza su andadura.
Con mi respeto, aprecio y amistad personal, os deseo a todos mucha suerte y larga vida a nuestra querida BNE.

Milagros del Corral

05.05.10 @ 11:58:50. Archivado en Europa, Las Américas, Universidades, Amistad Europea Universitaria, Lingüística, España, Sociogenética, Ética, Arte, Educación, Pro justitia et libertate, Investigación fundamental

jueves, abril 29, 2010

Jesuitas por la Justicia Social y la Ecología

Al recibir estas noticias de Roma y ponerme a imaginar bajo qué título las publicaría, me vino a la cabeza una frase un poco más larga que la que he adoptado por mor de la brevedad. La frase era: "Acción jesuita por la Justicia Social y la Ecología globales".

Brúscamente esta frase me hizo remontar a mis vivencias personales del año que pasé como estudiante de la Facultad de Teología de Granada. Estas vivencias me hicieron descubrir y abrazar el mundialismo que caracteriza constitucionalmente a los jesuitas desde su fundación.

Aunque los jesuitas siempre han sido fieles a su vocación mundialista, creo que cabe destacar el relieve que esta vocación ha alcanzado desde el generalato del padre Pedro Arrupe.

A ningún compañero de la gran familia ignaciana le cabe la menor duda de que la elección del padre Nicolás como general de los jesuitas ha significado la prueba más palpable de que la familia ignaciana quería reenforzar su misión mundialista.

Os invito a leer en esta perspectiva las noticias que me han llegado hoy de Roma:

1) Narrativas jesuitas: Mi trabajo como encargado de Políticas & Advocacy, por Philip Amaral
2) Noticias ecológicas: Misión de la Compañía y Ecología.
3) Flashnews


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1) Narrativas jesuitas: Mi trabajo como encargado de Políticas & Advocacy, Philip Amaral,JRS-Europa, Bruselas
Paso la mayoría de los días de trabajo ante mi ordenador. No me quejo, es una constatación: como encargado de políticas y advocacy para el Servicio Jesuita a Refugiados en Europa (SJR-Europa), mi tarea consiste sobre todo en investigar, y se centra más en la política que en la gente. Claro está que parte de mi trabajo consiste también en encontrarme con políticos. Pero si pasara todo el tiempo encontrándome con ello, sería imposible para mí realizar los otros cometidos, y para esto tengo que sentarme ante un ordenador.

Soy trabajador social. Antes de trabajar en el JRS me ocupaba de personas con enfermos mentales crónicos. Mientras trabajaba en ese ámbito, solía preguntarme: ¿No sería mejor trabajar en una oficina? Y ahora que tengo un trabajo en una oficina relativamente pacífico, me pregunto: Por qué estoy sentado en mi silla ante el ordenador todo el día?

Esto me ha llevado a reflexionar sobre dos puntos que considero importantes. En primer lugar, todos tenemos un papel – o varios papeles – que ejercemos en la vida. En segundo lugar, si lo sabemos buscar, todo lo que hacemos tiene sentido. Dos experiencias me han hecho ver las cosas así.

El año pasado JRS-Europa organizó un evento en el Parlamento de Europa. Invitamos a tres refugiados y dos de ellos, de hecho dos mujeres, se ofrecieron voluntarias para dar un testimonio de cinco minutos sobre su experiencia como refugiadas en Europa. Una de las dos mujeres permaneció detenida 12 meses antes de que se le concediera protección, y la otra pasó una vida de infierno antes de poder empezar de nuevo a ‘vivir’. Ambas hablaron con una claridad, una pasión, una dignidad y una audacia que llamaron la atención de todos los presentes. Se defendieron mejor de lo que hubiera podido hacer cualquier ONG u funcionario como yo. Lo único que tuve que hacer fue poner a esas mujeres en una sala con los miembros del Parlamento. Lo demás lo hicieron ellas.

Actualmente estoy escribiendo un informe sobre deportados y migrantes irregulares, en centros de detención. Se basa en 685 entrevistas personales a detenidos en 21 países de la UE. Yo coordino este proyecto, analizo los datos y escribo el informe sin haber entrevistado a nadie. Veo sólo sus palabras en la pantalla de mi ordenador. Pero estas palabras dicen mucho. Cada “caso” tiene un nombre y una historia y una vida de dolor. Lo que tengo que hacer es poner las palabras de estas personas sobre el papel y asegurarme de que las personas que escriben las políticas de detención las lean; todo lo demás lo hacen ellos.

Philip Amaral
Encargado de Políticas & Advocacy
SJR-Europa
Bruselas, Bélgica
europe.advocacy@jrs.net

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2) Noticias ecológicas: Misión de la Compañía y Ecología
El Padre General ha autorizado el Secretariado para la Justicia Social y Ecología ha crear una task force para que ayude a llevar a cabo el Decreto 3 de la Congregación General 35. Con ello, se pretende expresar con mayor claridad "la centralidad de nuestra alianza con la creación" (Decreto 3, 36), teniendo en cuenta que "el cuidado del medio ambiente afecta la calidad de nuestra relación con Dios, con los otros seres humanos y con la misma creación" (Decreto 3, 32), y seguir las directivas de Benedicto XVI que ha dedicado a este punto un capítulo entero de la encíclica Caritas in Veritate (capítulo 4), y el último mensaje para la jornada de la paz del 1 de enero 2010, titulado "si quieres cultivar la paz protege la creación".

Otro de los objetivos de esta "unidad de acción" será poner al día nuestra tradición jesuita ya que han pasado 10 años desde la publicación de "Vivimos en un mundo roto: reflexiones sobre ecología" (1999), preparadas por el Secretariado a petición del Decreto 20 de la Congregación General 34. Finalmente, la actividad del grupo servirá para estar atentos a la lectura de los signos de los tiempos: la urgente necesidad de poner remedio a ciertos problemas del ambiente tales como el cambio climático y la falta de directrices apropiadas para el aprovechamiento de los recursos naturales y minerales que requieren una respuesta por parte de la Compañía.

Cinco jesuitas y una seglar configurarán la Task Force y son: José Alejandro Aguilar SJ (Colombia), Leonard Chiti SJ (Zambia), José Ignacio García SJ (España), Pedro Walpole SJ (Filipinas), Joseph Xavier SJ (India) y Nancy C. Tuchman (USA). Los convocantes la Task Force son Fernando Franco SJ (Secretario para la Justicia Social y Ecología) y Paul Locatelli SJ (Secretario para la Educación).

La "unidad de acción" debería preparar en breve tiempo recomendaciones prácticas para hacer de la preocupación ecológica una dimensión de todos nuestros ministerios, y sugerir un proyecto concreto -un plan de acción- de carácter inter-sectorial e inter-disciplinar que subraye el aspecto global e internacional de los problemas, y al mismo tiempo se centre en temas y metodologías a través de las cuales la Compañía pueda usar la capacidad que le es propia. El Padre General ha animado al Secretariado a continuar en esta línea.

3) Flashnews: Italia/España, India, Israel, USA, Europa, España
Italia/España: Magis, la ONG de la Provincia de Italia, forma parte de una coalición de ONG que el 15 de abril ha lanzado en Roma: “1GOL: ¡Educación para todos!” en España la ONG jesuita Entreculturas lidera la misma campaña, y coordina una Semana de Acción nacional del 19 al 25 de abril. El objetivo de la campaña consiste en recoger 30 millones de firmas en el mundo entero pidiendo el acceso a la educación primaria para todos. Añade tu firma aquí: http://lang.join1goal.org/es
India: El Centro de Investigación Social de Noreste (NESRC), centro social de la Compañía en Guwahati, Assam, celebra este año su décimo aniversario. En la pasada década ha podido intervenir para cambios de políticas a favor de los pobres, y ha intervenido en la sociedad civil y en el mundo profesional del Noreste. Walter Fernandes SJ, co-fundador y director, en el curso del año pasará sus funciones a Melville Pereira SJ. http://onlineministries.creighton.edu/CollaborativeMinistry/NESRC/
Israel: La Semana Mundial por la Paz en Palestina Israel (29 de mayo – 4 de junio 1010) es una acción conjunta para un mundo justo convocada por el Consejo Mundial de las Iglesias y sostenida por Pax Christi International. Es una semana de advocacy y de acción a favor de una justa paz. Hay recursos a disposición en inglés en www.worldweekforpeace.org.
USA: Este año el cursillo de la Familia Ignaciana tendrá lugar en Washington, D.C., el fin de semana del 13 al 15 de noviembre. Durante estas dos jornadas más de 1000 estudiantes de escuelas superiores y universitarias se encontrarán con sus representantes para ver cómo difundir los mensajes de los mártires de la UCA. Más información en : www.ignatiansolidarity.net
Europa: La reunión anual de jesuitas de Europa del Norte, que viven y trabajan en ambientes de la clase obrera, tiene una larga tradición. Este año se han encontrado en Berlín, del 12 al 14 de marzo. Y los participantes acudieron de Irlanda, Inglaterra, Francia, Bélgica y Alemania. Entre los temas que se discutieron destaca la cuestión de cómo motivar a jóvenes jesuitas para seguir esos pasos.
España: La Fundación Seminario de Investigación para la paz en Zaragoza celebra su 25 aniversario. El centro de la Compañía trabaja en colaboración con la Universidad de Zaragoza en el ámbito de la investigación y de la promoción de la paz a nivel local e internacional. En 2010 está organizando una serie de eventos en África subsahariana. http://www.seipaz.org/

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Fernando Franco SJ, Director Responsable
Uta Sievers, Redactora
Suguna Ramanathan, Redactora Asociada
Secretariado para la Justicia Social y la Ecología, Borgo S. Spirito 4, 00193 Roma, Italia
+39 06689 77380 (fax)


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29.04.10 @ 14:33:08. Archivado en Europa, Las Américas, Sociogenética, Ética, Religiones, Migraciones, Pro justitia et libertate, Geopolítica, África, Asia, Oceanía, Ecumenismo

lunes, abril 26, 2010

El cardenal Godfried Danneels no ocultó los abusos cometidos por el obispo dimisionario de Brujas

El cardenal Godfried Danneels, ex primado de Bélgica, negó ayer, sábado, cualquier maniobra de ocultamiento de los abusos cometidos por el obispo dimisionario de Brujas, Mons. Roger Vangheluwe, quien reconoció anteayer, viernes, como motivo de su dimisión, que había "abusado sexualmente" de un joven de su entorno inmediato “antes y después de ser obispo”.

Roger Vangheluwe, nacido en Rulers el 7 de noviembre de 1936 y ordenado sacerdote el 1 de febrero de 1963, fue consagrado obispo de Brujas por el cardenal Danneels el 3 de febrero de 1985. En el momento de su nombramiento por el papa Juan-Pablo II, el 19 de diciembre de 1984, hace ahora poco más de un cuarto de siglo, Roger Vangheluwe llevaba siete años como profesor en el Seminario Mayor de Brujas. Era licenciado en teología y candidato en matemáticas por la Universidad católica de Leuven, en cuyo poder organizador ha figurado como obispo flamenco hasta el momento de su dimisión episcopal.

Durante una rueda de prensa, organizada a toda prisa en Bruselas unas horas después de la conferencia de prensa de la dimisón de Mons. Roger Vangheluwe, el ex primado de Bélgica dijo: "Nunca he intentado hacer nada para sofocar el asunto {de los abusos de Mons. Roger Vangheluwe} ni para encubrirlo con un manto de secreto".

El cardenal Danneels ha mantenido que él no tenía conocimiento de estos hechos antes de principios de abril. En ese momento, accediendo a una petición de ayuda de las partes, se reunió con el obispo de Brujas, con su víctima y con la familia de su víctima para una conversación en total confidencialidad.

Mons. Danneels ha querido precisar que en los años noventa no tenía conocimiento de los abusos cometidos por Mons. Vangheluwe. Con esta declaración, sale al paso de las afirmaciones del ex sacerdote Rik Deville, que asegura haber hablado de estos abusos con el cardenal, en aquella época, sin obtener respuesta:

"No puedo recordar una conversación de los años noventa, donde {supuestamente} se discutieron los casos de abuso por parte de Mons. Vangheluwe. Me sorprendería mucho que no haya prestado atención a este tipo de conversación o que se me haya olvidado. No he encontrado ningún documento escrito sobre esto".

He aquí una copia traducida al español de la declaración formulada ayer sábado, 25.04.10, por la tarde, en Bruselas, por el ex arzobispo de Malinas-Bruselas y ex primado de Bélgica.

Declaración del Cardenal Danneels
"Como lo he explicado varias veces, no puedo recordar una conversación de los años noventa, donde {supuestamente} se discutieron los casos de abuso por parte de Mons. Vangheluwe. Me sorprendería mucho que no haya prestado atención a este tipo de conversación o que se me haya olvidado. No he encontrado ningún documento escrito sobre esto.

Oí por la primera vez hablar de estos abusos en los primeros días de abril, y además de boca del mismo obispo Vangheluwe. Me pidió, en nombre de la familia de la víctima, que yo lo encontrara a él con ella en total confidencialidad y que los escuchara.

Eso es lo que hice. Pensé que, en esta etapa confidencial, yo no tenía el derecho de comunicar nada sobre este abuso a terceros, que estos fueran los obispos, las instancias judiciales, o la comisión.

El propósito de esta reunión fue escuchar y, eventualmente, llegar a una conclusión que reflejara el acuerdo de todos. Hay, de hecho, diferentes soluciones para los abusos que tuvieron lugar muchos años antes. Existe la jurisdicción civil, salvo que los hechos habían prescrito. Existe la posibilidad de quejarse al tribunal eclesiástico, y además al Comité interdiocesano. Por último, es posible la reconciliación y la compensación de mutuo acuerdo. Se puede insistir en pedir la renuncia y esperar su aceptación.

Ninguna decisión pudo ser tomada tras la discusión. Por eso, todos coincidieron en que, como aquella entrevista no se logró terminar satisfactoriamente, habría una segunda reunión a los pocos días. En consecuencia esperé un signo de llamada de la familia. No hubo ninguno. Mientras tanto, la víctima entró en contacto con el Comité y Mons. Vangheluwe presentó su renuncia.

Nunca he intentado hacer nada para sofocar el asunto ni para encubrirlo con un manto de secreto. Me duele oír los reproches y sospechas emitidos contra mí, como si yo hubiera querido ocultar o encubrir el caso. Yo quise simplemente - con un enfoque puede que demasiado espontáneo – ayudar al obispo y a su familia. Tal vez debería haber negado mi ayuda e inmediatamente enviarlos a la comisión. Pero la familia había pedido verme y hablar conmigo. Sin embargo, creo, incluso ahora, que prestar un servicio a las personas que están en peligro y piden ayuda, no puede ser considerado como un fracaso o como un intento de ocultar la verdad.

La situación me entristece. Aseguro a la víctima y a su familia que comparto profundamente sus sufrimientos. Tampoco olvido a Mons. Vangheluwe, incluso si sólo puedo condenar enérgicamente sus abusos. Estoy muy triste por las heridas infligidas a la Iglesia y a muchos fieles. En fin, es muy doloroso que mi voluntad de ayudar - tal vez de manera demasiado generosa, espontánea e irreflexiva – corre el riesgo de serme imputada como una falta."

Textos en francés:

Déclaration du cardinal Danneels
« Comme je l’ai communiqué à plusieurs reprises, je ne puis me rappeler d’une conversation remontant aux années nonante où des cas d’abus commis par Mgr Vangheluwe furent évoqués. Cela m’étonnerait beaucoup que je n’aie pas porté attention à ce genre de conversation ou que je l’aie oubliée. Je n’ai retrouvé aucun document écrit à ce sujet.

J’ai entendu parler pour la première fois de ces abus dans les premiers jours du mois d’avril, et de la bouche de Mgr Vangheluwe, lui-même. Il me demanda, au nom de la famille de la victime, que je le rencontre avec celle-ci en toute confidentialité et que je les écoute.

C’est ce que je fis. J’ai pensé qu’à ce stade confidentiel, je n’avais pas le droit de communiquer quelque chose de cet abus à des tiers, que ce soient les évêques, les instances judiciaires, ou la commission.

Le but de cette rencontre était d’écouter et éventuellement d’arriver à une conclusion qui recueille l’assentiment de tous. Il y a, de fait, différentes solutions pour des abus qui ont eu lieu de nombreuses années plus tôt. Il y a le tribunal civil, sauf que les faits étaient prescrits. Il y a la plainte au tribunal ecclésiastique, et la commission interdiocésaine. Enfin, il y a la réconciliation et le dédommagement mutuellement convenu. On peut insister sur une demande de démission et attendre son acceptation.

Aucune décision n’a pu être tirée de la discussion. Voilà pourquoi tous étaient d’accord que, comme cet entretien n’était pas achevé, il y aurait une seconde rencontre quelques jours plus tard. J’ai alors attendu un signe de la famille. Il n’y en eut pas. Entre-temps, la victime a pris contact avec la commission et Mgr Vangheluwe a présenté sa démission.

Je n’ai jamais entrepris quoi que ce soit pour étouffer l’affaire ou la couvrir du manteau du secret. Cela me blesse d’entendre les reproches et soupçons exprimés à mon encontre, comme quoi j’aurais voulu cacher ou camoufler l’affaire. J’ai simplement – par une démarche peut-être trop spontanée – voulu rendre service à l’évêque et sa famille. Peut-être que j’aurais dû refuser et immédiatement renvoyer vers la commission. Mais la famille avait demandé de me voir et de me parler. Cependant, je pense, maintenant encore, que rendre service à des personnes qui sont en détresse et vous demandent de l’aide, ne peut être considéré comme une faute ou une tentative de cacher la vérité.

La situation m’attriste. J’assure la victime et sa famille que je partage profondément leurs souffrances. Je n’oublie pas non plus Mgr Vangheluwe, même si je ne puis que fortement réprouver ses actes. Je suis attristé par les blessures infligées à l’Église et aux nombreux fidèles. Il est enfin très douloureux que ma volonté d’aider – peut-être de façon par trop généreuse, spontanée et quelque peu irréfléchie – risque de m’être désormais imputée comme faute.»

Fuentes: Archives pour : DEPECHES CATHOBEL

http://www.catho.be/index.php?id=155&archive=1&L=0&id_rubrique=4

Réaction du diocèse de Bruges : surprise et incompréhension (6) (23 Avril 2010)
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Explications du professeur Peter Adriaenssens (5) (23 Avril 2010)
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Mgr Harpigny alerté alors qu'il était coincé à Kinshasa (4) (23 Avril 2010)
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Prise de parole de l'archevêque et président de la conférence épiscopale (3) (23 Avril 2010)
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Message de Mgr Vangheluwe, par la voix de son porte-parole (2) (23 Avril 2010)
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Démission de l'évêque de Bruges (1) (23 Avril 2010)


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25.04.10 @ 23:58:42. Archivado en Universidades, Ética, Religiones, Pro justitia et libertate