jueves, diciembre 03, 2009

Un joven jesuita de 81 años: Paí Oliva.



Francisco de Paula Oliva, denominado popularmente Paí Oliva, asegura que en América latina vale la pena seguir luchando, porque está todo por hacer, en ebullición: "Hay que dar esperanza, pero no ilusiones, esperanza real de cosas posibles".


El año pasado se publicó en Huelva Paí Oliva. Una vida en dos orillas, un libro en el que se habla de fe y compromiso en la mirada de Paco Oliva, un sacerdote con una intensa actividad social y política, mirando siempre hacia los más jóvenes como proyecto de futuro.


He aquí a grandes rasgos una semblanza de este personaje fascinante:


1) CV resumido
2) Pequeña antología periodística virtual
2.1) Une expérience prometteuse de formation politique des jeunes
2.2) Paraguay, un país en la encrucijada
2.3) No se disculpan y todavía quieren destruir nuestros sueños de cambio
2.4) En memoria de seis compañeros
2.5) Retrospectiva de un joven jesuita de 81 años: Francisco de Paula Oliva SJ


1) CV resumido


Polígrafo e incansable activista en la defensa de los más desheredados como el dominico Bartolomé de las Casas, el jesuita Francisco de Paula Oliva nació también en Sevilla, España, en 1928.


Ingresó en la Compañía de Jesús con 19 años. Al igual que todos los futuros sacerdotes jesuitas de su generación recibió, tras los dos años de noviciado, la triple formación univeritaria en Estudios Humanísticos (Juniorado), Filosofía y Teología. Se graduó en Estudios Humanísticos en 1952; se licenció en Filosofía en 1956 y en Teología en 1963. Inició su carrera como comunicador social en España, donde se desempeñó como director de Radio Popular de Córdoba.


Con 36 años llegó al Paraguay. Era el 2 de abril de 1964. Un año más tarde inició su tarea docente y en 1966 fundó la "Escuela de Medios de Comunicación Social" en la Universidad Católica de Asunción.


En 1969 fue expulsado del país por la dictadura del general Stroessner, unos meses antes de adoptar la nacionalidad paraguaya. En agosto de aquel año, adoptó la nacionalidad paraguaya, para que la gente no dijera que "él huía de los compromisos" que había asumido estando en Paraguay refugiándose en el hecho de ser extranjero. "Me acusaron de 'abrirles los ojos a los jóvenes'”, recuerda con una sonrisa. Pero la gota que colmó la paciencia de los militares fue la celebración de una misa a los estudiantes en huelga de hambre en la Facultad de Medicina. “Los de 'investigaciones' fueron a buscarme y luego de un interrogatorio fui invitado a abandonar el país”, dice.


En Argentina, su primera escala de un largo exilio, trabajó durante nueve años con los paraguayos residentes en Buenos Aires.


En 1970 da cursos de guiones de radio, cine y televisión en la Universidad de El Salvador de esa capital. "En Buenos Aires fundamos el "Equipo Pastoral Paraguayo en Argentina" (EPPA), que todavía está vigente.


Pasó unos meses en Ecuador.


En 1979, fundó y dirigió la "Agencia de Noticias" y la "Revista Envío" del Instituto Histórico de la Universidad Centroamericana de Managua. "Entre 1979 y 1985 me instalé en Nicaragua, donde constituimos y dirigí la "Agencia de Noticias" y la "Revista Envío". También fui columnista de "Barricada" y del "Nuevo Diario de Managua".


Su personalidad y su compromiso con la revolución le costaron de nuevo su expulsión, aunque esta vez no por el gobierno, sino por un sector de las autoridades eclesiásticas.


Luego fui a España, trabajé con los jóvenes y escribí para el Diario Huelva y tuve un programa en Radio Popular de esa ciudad.


Volví al Paraguay después de 27 años de ausencia, el 27 de julio de 1996". Oliva parece sorprenderse del camino recorrido, y su sonrisa un tanto maliciosa dibuja un: ¿qué tal?


Su trabajo cívico y de comunicador social ayudó a fortalecer el movimiento ciudadano que comenzó a gestarse bajo el gobierno de Alfredo Stroessner y más tarde, en la década de 1990, durante la transición democrática.


El 19 de mayo de 2004, el periodista Carlos Amorín, de la Rel-UITA, Regional Latinoamericana de la Unión Internacional de Trabajadores de la Alimentación, etc. (1), publicaba una entrevista con el Paí Oliva sobre la realidad rural paraguaya bajo el título: "La esperanza del Paraguay es su juventud". La introducía dicíendo: "Todo Paraguay lo conoce como Paí Oliva, y su audición radial matutina es probablemente la de mayor audiencia. Este sacerdote jesuita es actualmente un referente ético unánimemente reconocido, en un país dominado por un grupo de mafias que se ha apropiado de la economía, de la política y hasta del futuro".


-oOo-oOo-oOo-


2) Pequeña antología periodística virtual
2.1) Une expérience prometteuse de formation politique des jeunes

par Francisco De Paula Oliva Alonso, s.j.
http://www.alterinfos.org/spip.php?article1357
PARAGUAY
dimanche 16 juin 2002, mis en ligne par Dial


Face à la corruption généralisée de la classe politique paraguayenne et de l’absence de perspective de changements positifs dans l’immédiat, le Père Francisco De Paula Oliva Alonso, s.j., à qui nous devons le texte ci-dessous, a lancé un mouvement de formation des jeunes pour doter le Paraguay d’hommes et de femmes, tout à la fois compétents et intègres, pour prendre un jour la relève. Les événements récents (manifestations contre les privatisations, répression policière, procès innombrables aboutissant à des peines fictives, impunité généralisée, manoeuvres du général Oviedo à partir du Brésil pour s’emparer du pouvoir, paupérisation croissante, etc.) montrent assez la gravité de la situation et la nécessité de travailler à une relève possible.


-oOo-oOo-oOo-


Le sage proverbe "Mieux vaut apprendre à pêcher que donner un poisson" est incomplet pour notre monde moderne latino-américain. Des milliers de jeunes, après s’être préparés consciencieusement, vont pêcher, découvrent que le lac où il y a du poisson est propriété privée et qu’ils ne peuvent pas y entrer. Aurions-nous besoin de nouvelles lois pour ouvrir ces "chasses gardées" et mettre les richesses du pays au service de tous ? Le Parlement Jeune du Paraguay veut y arriver par deux chemins. Le premier est la formation des futurs dirigeants adultes du Paraguay au niveau politique dans son sens le plus large. Le second est de faire en sorte que les jeunes eux-mêmes, sans attendre demain, influent aujourd’hui sur la marche de la nation. Car s’ils n’influent pas aujourd’hui en tant que jeunes, ils n’influeront jamais : demain, ils seront des adultes !


En janvier 1999, un essai pilote a été fait. Un certain après-midi, à la Chambre des députés d’Asunción, la capitale du Paraguay, la presse et la télévision n’en revenaient pas : 36 jeunes, entre 15 et 30 ans, discutaient selon la plus rigoureuse technique parlementaire de thèmes cruciaux pour la vie du pays.


Cet événement éveilla tant d’intérêt qu’en avril commençait le Second Parlement Jeune pour lequel avaient été reçues 1 470 demandes de jeunes provenant de tout le pays. Le programme devait avoir une durée de trois ans. La première année était à la charge du Centre d’études nationales : Parlement Jeune. Pendant huit mois, les jeunes devraient venir à la capitale tous les troisièmes samedis et dimanches du mois pour recevoir, des meilleurs spécialistes de chaque thème, une formation de niveau universitaire. L’unique local qui pouvait contenir tant de jeunes était le grand amphithéâtre (Aula Magna) de l’Université nationale. Pour recevoir un certificat, il fallait avoir assisté à 80% des sessions, avoir écrit un mémoire et avoir obtenu cent signatures de citoyens s’engageant à les élire comme leur jeune parlementaire. Deux cent quarante seulement sont allés jusqu’au bout.


Pendant l’année 2000, ces jeunes gens consacrèrent les six premiers mois à travailler au niveau local et départemental. Il s’agissait d’étudier dans la ville ou le village où ils vivent les besoins les plus urgents, d’en rechercher les causes, d’en prévoir les conséquences, et avec l’assistance des personnes compétentes du lieu, de trouver pour deux de ces problèmes les solutions possibles qui pourraient au cours de l’année être soumises aux autorités et à tous les citoyens. Evidemment étant donné leur fonction de jeunes parlementaires, avant d’adopter des mesures concrètes, ils devaient les présenter à toute la population locale. Tout ceci a été repris ensuite au niveau départemental pendant les mois d’avril, mai et juin. Le résultat fut une série de déclarations et de projets de lois qui devraient être menés à bien dans chaque département du pays.


En juillet 2000 le Parlement Jeune national a débuté à Asunción. D’abord en commissions de travail et ensuite en sessions plénières à la Chambre des députés. Trois déclarations furent approuvées et neuf lois sur des thèmes aussi importants que le premier emploi, la décentralisation de la santé publique, la réforme du code électoral, la commission de lutte contre la corruption, les asentamientos paysans [1], etc. La loi sur le premier emploi a été choisie par le Parlement Jeune pour être introduite au Congrès national par initiative populaire, et d’autres points sont actuellement étudiés avec les sénateurs et les députés pour être pris en compte dans les projets de lois en discussion dans les deux Chambres du Paraguay.


Parallèlement a commencé en avril 2000 le Cours d’études du Troisième Parlement Jeune. Les 1 200 jeunes qui ont demandé leur admission ont suivi le même programme : une année d’étude suivie de deux années de pratique parlementaire. Nous espérons qu’il y aura chaque année un nouvel appel à candidature pour que la jeunesse s’intègre dans un Parlement Jeune.


Le fruit de tout ce travail a été l’éveil de la conscience de plusieurs centaines de jeunes gens et de jeunes filles. Curieusement, il y a un équilibre numérique dans le groupe : moitié garçons et moitié filles. De même pour ceux de l’intérieur du pays, la moitié est composée d’indigènes et de paysans. C’est pour le Paraguay une prometteuse intégration. La population reconnaît peu à peu l’importance et la représentativité de ces garçons et de ces filles. Dans certains conflits sociaux et devant le discrédit de la classe politique, la meilleure solution a été de recourir à eux.


Pour mener à bien ce projet, a été créée l’Association Paraguay 2 008 Parlement Jeune. La Compagnie de Jésus y est présente par un jésuite qui impulse et coordonne les travaux.


Deux remarques pour terminer. Au Paraguay, 70 % de la population a moins de trente ans. Cela veut dire trois millions sur une population de cinq millions et demi. Devant cette situation démographique, le leadership jeune est essentiel. En le promouvant, l’Église et la Compagnie de Jésus rendent au pays un grand service. Mais nous ne voulons pas nous cantonner à notre patrie. Nous rêvons que dans d’autres nations se fasse la même chose et qu’un jour, pas très lointain, puisse se former un Parlement Jeune Paraguay-Brésil, ou au niveau de tout le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) ou même un Parlement Jeune dans lequel des jeunes latino-américains, européens, africains … puissent se réunir pour discuter et prendre des mesures. Si on globalise pour le mal, nous devons aussi globaliser l’espoir et les réalisations pour le bien des hommes et des femmes qui entrent dans le XXIème siècle.


-oOo-oOo-oOo-


2.2) Paraguay, un país en la encrucijada
por Francisco De Paula Oliva Alonso, s.j.
El 14 de enero de 2008


* http://www.lsqueluchan.org/spip.php?article17&debut_ult_art_sec=21&debut_ult_artic=2100


Y ya esto no se soporta más. Cito algunos datos del estado de la población. De cada 100 niños que comienzan el primer grado de la primaria solamente 30 llegan a la secundaria. 150.000 campesinos cada año dejan sus tierras y se vienen al Departamento Central o a la capital, Asunción. El 10% de la población más rica consume 90 veces más que el 10% de la población más pobre. Uno de cada tres paraguayos no tiene acceso a centros de salud. Dos millones y medio de habitantes (de cinco y medio) están bajo la línea de la pobreza. La inseguridad se ha adueñado del País, que cuenta con 14.000 policías, bastantes de ellos los llamados polisbandi que participan en los robos, secuestros o viven de coimas.


Al Paraguay lo podemos dividir en tres estamentos.


El de los amos, compuesto por los grandes latifundistas que cultivan la soja o tienen ganado, los grandes empresarios muy ligados al contrabando, la mafia de la droga y las multinacionales, apoyadas por sus embajadas.


El de sus servidores a los que pertenecen los políticos, los funcionarios públicos y quienes consiguen un trabajo o poder trabajar haciéndose miembro del Partido Asociación Nacional Republicana en el poder desde hace sesenta años.


El de las víctimas del sistema, 42% bajo la línea de la pobreza. Por respeto a ellas no explico más.


Saquemos las excepciones de todo lo dicho: grupos de empresarios y agricultores, algunos políticos de grandes o pequeños partidos y un número creciente de paraguayos y paraguayas del campo y de la ciudad, que se sienten ciudadanos, lo cual significa que viven su compromiso con la Patria y se organizan. Este es el retrato humano de una Nación que vive en medio de una naturaleza que, a pesar de los destrozos, es todavía un paraíso.


El cambio pasa por una alternancia con alternativa


Las elecciones del 20 de abril del 2.008 podrían marcar el comienzo de un proceso de cambio.


Existe la hartura de una mayoría cansada de ir cada vez peor en la llamada microeconomía. Porque la macroeconomía, que se queda con sus ganancias entre los amos del Paraguay, cada vez va mejor.


La Asociación Nacional Republicana – Partido Colorado (ANR-PC) ya está gastada. A pesar de que presume de ser el partido político con más afiliados en el América, más de un millón setecientos mil.


Ha surgido el liderazgo de Fernando Lugo. Y está en libertad otro personaje con carisma de masas, Lino Oviedo, ex general famoso por su paranoia de acceder como sea al poder, absuelto de un golpe de estado y todavía encausado por el Marzo Paraguayo y el asesinato del Vicepresidente Luis María Argaña.


El cambio exige unas condiciones que casi no se dan.


La primera, que hubiera una verdadera oposición. A pesar de las actuales Alianzas esta oposición es muy débil, porque sus miembros más que el cambio buscan obtener personalmente una bancada en el posible futuro gobierno. Desde el año y medio que están en conversaciones, solamente el tema de la distribución de posibles cargos ha sido la pelea. Diríamos que se fijaron en una alternancia, pero olvidaron qué programa alternativo iban a presentar en las elecciones


La segunda es que Fernando Lugo no ha sabido hacer un programa alternativo y con firmeza buscar entre todos los mejores para llevarlo a cabo.


La tercera, es que Lino Oviedo tampoco está preparando un programa de futuro, sino fanatizando con promesas (como hace la ANR, partido del que proviene). Su tinte dictatorial y la posibilidad de que fuera presidente levantó contra él al Pueblo en el Marzo Paraguayo de 1999.


La cuarta, es que el cambio se tiene que dar en el ámbito de unas elecciones democráticas, que están regidas por el Tribunal Superior de Justicia Electoral (TSJE) dominado por la ANR. Hacer unas elecciones bajo su patrocinio es como jugar un partido de fútbol, en cancha contraria, con unas reglas de juego hechas a favor del contrincante y con el árbitro vendido a él.


Y la quinta, es la falta de fuerzas políticas progresistas capaces de vehicular todas las luchas que existen diariamente


No hay garantías de que haya unas elecciones generales justas.


Acabamos de tener las elecciones internas de los dos partidos mayores tradicionales. Prueba adelantada de lo que pueden ser las elecciones generales del 20 de abril próximo.


Estas internas en ambos partidos más se han parecido a una subasta de votos en la que gana el mejor postor. Todo esto se ha filmado, se ha visto, ha salido sin pudor en los medios de comunicación. En ellas han votado difuntos, se han comprado células para que sus dueños no votaran al contrincante, se han adulterado actas.


Todo esto es de dominio público. Y el TSJE ha manifestado que todo ha sido normal.


¿Será una encrucijada desperdiciada?


Da tristeza decirlo, pero posiblemente sí.


A menos que Lugo logre aglutinar a los mejores y entusiasme a las mayorías (en algunos meses pasados ha tenido una aceptación superior del 60% de la población). En todos los partidos existen ciudadanos que quieren el cambio.


A menos que este grupo fuerte haga ya un plan de salvación nacional que toque verdaderamente los problemas inmensos de la población.


A menos que patrióticamente se fuerce un cambio radical en el TSJE, sustituyéndolo por una institución verdaderamente neutral y justa. Los que queremos el cambio podemos ganar las elecciones, pero por las trampas aceptadas por el TSJE no podemos llegar al Poder.


A menos que en una campaña popular de dos meses abramos los ojos y nos sintamos con la responsabilidad histórica de comenzar un proceso.


¿Difícil? ¡Dificilísimo¡ Pero no imposible si nos unimos todos los que decimos querer el cambio.


Y esta es la mayor dificultad.


¿Derrotado antes de la batalla?


De ninguna manera. Solamente recordando nuestros compromisos que, en abril del 2008, “Dios y la Patria nos los demandarán o agradecerán”. Luego….


- Francisco de Paula Oliva


-oOo-oOo-oOo-


2.3) No se disculpan y todavía quieren destruir nuestros sueños de cambio
por Francisco de Paula Oliva
Paraguay
05-11-2009


Estamos recogiendo los malos frutos de sesenta años de gobierno del Partido Colorado.


Nos dieron una educación, que nos convirtió en simples pobladores y no ciudadanos con deberes y derechos. Y todo esto porque les convino mantenernos así.


Con ellos nuestra sociedad fue empobrecida en términos económicos, sociales, culturales y políticos. De este modo aumentó la pobreza entre nosotros.


Nos acostumbraron a no pensar con cabeza propia, a no valorarnos, nos robaron la responsabilidad de ser ciudadanos. “Privados de poder soñar, acogotados con discursos de fracasos y ligados a historias de guerras que solamente nos producían parálisis mental”.


Todo esto nos produjo una desesperanza aprendida (manera más exacta de entender la baja autoestima que tenemos), que nos hundió en el pozo de la historia.


El resultado es la necesidad de tener que reconstruir ahora nuestro sujeto histórico.


Al menos que nos pidan perdón


Y, en medio de tantos males, el Partido Colorado fue usado por el dictador Stroessner que lo corrompió para su provecho. Pero, al mismo tiempo, el Partido Colorado gozó del apoyo del dictador y creció y sus miembros se enriquecieron y tuvieron poder económico. Tanto poder que, cuando echamos al dictador, ese partido siguió en el poder por 19 años. Tantos años que se corrompió más todavía.


La semana pasada vi en un auto esta calcomanía: “Pronto volveremos”. Y entonces descubrí lo que tenemos que exigirle a este Partido Colorado…


Porque este Partido Colorado tiene el derecho a querer volver al gobierno, pero antes tiene que cambiar y, por cierta honestidad política esencial, tendría que pedirnos perdón por lo que contribuyó a consolidar la dictadura y por haberla continuado de otra manera, menos cruel pero más corrupta, después de 1989.


Pedir perdón es decir públicamente que se equivocaron y dar un gesto visible de arrepentimiento ante todos los que fuimos exiliados, pasaron por la tortura o perdieron un ser querido en ella. Añadiendo, además, el gesto de sacar de presidente honorario de ese partido al cruel dictador.


No creo que los dirigentes actuales sean capaces de este gesto. Pero , un día no lejano, los jóvenes de este partido lo harán. Entonces que nos digan que quieren volver. Quizás les hagamos caso.


No pidieron perdón y sí nos quieren destruir


Repito: nada de esto de pedir perdón, hasta el momento presente, hicieron. Pero, todavía, existe algo peor. Ahora quieren destruir los sueños de Cambio de nuestro Pueblo. Y esto lo quieren hacer destruyendo al Presidente Lugo, votado mayoritariamente por el Pueblo el 20 de abril para comenzar el Proceso del Cambio.


En concreto, se trata de cómo debilitar tanto a una persona de modo que sea fácil quitarla de en medio. Con lo cual sus adversarios políticos habrán conseguido lo que las urnas le negaron.


Y el modo es fácil. Ante todo, convencernos de que todo está mal. Porque todo lo que existe es basura en la calle, asaltos de todo tipo y decisiones equivocadas.


Por supuesto que para crear esta realidad ficticia hay que exagerar todo Y realmente la imaginación de los pseudos profetas de desgracias es grandiosa.


Finalmente queda el omitir todo lo que pueda ser positivo y de inventar hechos aunque estén fuera de su contexto, pero que incidan en la sensibilidad popular.


Y todo esto se dirige a generar dos sentimientos: el sentimiento de miedo y el sentimiento de descreimiento. Así nos convencemos de que vivimos en el caos y de la inutilidad de esa persona en el poder. Luego, vendrá el golpe militar o el juicio político apañado. Y, desgraciadamente, una triste misión cumplida.


Todo esto es ¿ética política o basural político?


Asfixiar al ejecutivo es asfixiar al pueblo


Y la campaña para asfixiar políticamente al Presiente Lugo ya está en marcha y sigue adelante. El Presidente tiene la culpa de todo, lo malo se exagera y se omite lo positivo. Alguno ya lanzó la posibilidad de un golpe a la hondureña y muchos piden en el Congreso el Juicio Político. Y conste que esta asfixia política es todo lo contrario a una crítica constructiva.


¿Por qué este ensañamiento? Quizás porque este Presidente obtuvo un éxito único: agrupó al Pueblo para romper la trayectoria de un partido de 60 años en el poder. Y este partido no se lo perdona.


También porque ha hablado de equidad y de que la riqueza hay que distribuirla mejor. Pura Doctrina Social de la Iglesia Católica. Y algunos logros en esto se van alcanzando. Y como por esto los que perdieron van a tener que estar un largo tiempo en la llanura, esto no se lo perdonan.


También porque ha tocado la corrupción y los planilleros y los que amasaron fortunas como ladrones de guantes blancos, ven que pierden su impunidad. Y esto no se lo perdonan


Lo que no comprenden los que están asfixiando la gobernabilidad del Presidente Lugo es que, con ello y sobre todo, están asfixiando también al Pueblo empobrecido. Y todavía no quieren convencerse de que este votó en su contra porque estaba ya profundamente harto de la pobreza por la mala distribución de las riquezas y la corrupción generalizada. Y, a tanto mal, esa mayoría del Pueblo no quiere volver.


Este es un momento muy importante


Ha llegado la hora de que los ciudadanos pensemos con cabeza propia y de que tomemos fuertes decisiones éticas.


No hagamos caso de todo lo que nos dicen o leemos. Los diarios, radios o canales de TV son los responsables de extender una campaña que va contra nuestro Pueblo. Ellos repiten y repiten las palabras de la mayoría de los políticos que solamente desean mantenerse en el cargo de poder para sí hacerse más millonarios. Y pagándolos a todos están los verdaderos dueños del Paraguay: grandes latifundistas ganaderos y sojeros, la mayoría de ellos extranjeros, algunos comerciantes inescrupulosos, las multinacionales y la mafia de las drogas.


Y, finalmente y sobre todo, no votemos más a estos políticos. Es el mejor castigo que
podemos darles por su absoluta falta de patriotismo.


http://alainet.org/active/34205&lang=


-oOo-oOo-oOo-


Derechos humanos
El Salvador – Paraguay
2.4) En memoria de seis compañeros
por Francisco De Paula Oliva Alonso, s.j.


http://www.rel-uita.org/internacional/ddhh/index.htm


En la noche del 15 al 16 de noviembre de 1989 un grupo de militares asesinó a Ignacio Ellacuría y a cinco compañeros jesuitas en San Salvador. En la portería de la misma casa vivían la señora que les cocinaba y su hija de 16 años, y también las asesinaron.


Ellos estaban comprometidos en la lucha por la Justicia. Personas creíbles, tenían un papel fundamental en la pacificación con equidad que todos los patriotas salvadoreños querían.


En contra estaban las llamadas "14 familias" que dominaban El Salvador.


Estos hermanos fueron amenazados y en varias ocasiones les habían puesto bombas en su residencia.


Han pasado 20 años y todavía este es un crimen sin castigo. Pero sus vidas sirvieron de mucho. Con los años las partes contendientes firmaron un acuerdo por El Salvador. La guerrilla ahora es un partido político y uno de sus representantes es Presidente de la nación salvadoreña.


Esto debería ser una enseñanza para nuestro Paraguay tan dividido. Los salvadoreños unidos, después de una guerra con más de 100.000 muertos y a pesar de ser geográficamente 20 veces menor y tener una población como la nuestra de 6 millones, en 2009 ya duplican el PIB paraguayo.


¿Cuándo nos convenceremos de que solamente unidos todos los paraguayos podremos salir adelante en la historia?.


Paí Oliva
17 de noviembre de 2009


-oOo-oOo-oOo-


2.5) Retrospectiva de un joven jesuita de 81 años:
Francisco de Paula Oliva SJ

Asunción, Paraguay


Mi vida ha sido un continuo aprendizaje. Y mis mejores maestros han sido los jóvenes y los pobres de Andalucía y de America Latina, en especial del Paraguay.


Actualmente mi aprendizaje es en el Bañado Sur de Asunción. Una zona con 16.000 habitantes, que se inunda cuatro metros cada diez años, y que nos obliga a vivir entre maderas terciadas en las avenidas de la ciudad por más de nueve meses. Al volver, cuando las aguas del río Paraguay se van, siempre hay que comenzar de nuevo.


El Bañado Sur es la frontera entre la humanidad y la inhumanidad. El 90% de sus habitantes viven en la pobreza, de ellos más de la mitad en la miseria. La mayor falta es la carencia de trabajo. No digo trabajo digno, sino trabajo. Hay un basural donde gastan su vida por dos dólares al día hombres, mujeres y adolescentes. Allí el calor y la humedad son sofocantes y hay que trabajar totalmente cubiertos de ropas. Otro pocos empujan carritos por la ciudad recogiendo plásticos, más dos horas de ida y otras dos de vuelta.


En el Bañado Sur no hay cloacas y las aguas corren por las calles. La droga se enseñorea y tiene agarrada a la juventud del barrio. Hay muchos robos para buscarse cada día su ración de marihuana o crack. Y, para completar todo, no hay agua o electricidad con cierta frecuencia. Y la desnutrición es alarmante.


Sin embargo, y a pesar de todo esto, considero al Bañado Sur como la reserva moral del Paraguay. Si en esas condiciones las gentes tienen deseos de vivir y brilla por su acogida y solidaridad, esos valores nada ni nadie se los va a quitar. Y todo en medio de una alegría y paz grande.


¿Qué he aprendido? Pues que mi Fe se vive luchando junto a ellos y con ellos. Como el asesor de la Mesa de todas las organizaciones sociales del Bañado Sur y el sacerdote de tres de sus capillas. Con los Mil Solidarios damos un salario para que se ganen la vida estudiando 500 de sus jóvenes de 14 a 18 años, que luego continúan en la Universidad.


Pero, lo que más he aprendido es que a los 81 años se puede tener un corazón joven. Este es el tesoro que más me dieron los jóvenes y los pobres. Quizás porque estoy comenzando a ser un poco como ellos.


Francisco de Paula Oliva SJ
Asunción, Paraguay
oliva@rieder.net.py


-oOo-oOo-oOo-


Fuente: Fernando Franco SJ, Director Responsable
Uta Sievers, Redactora
Suguna Ramanathan, Redactora Asociada
Secretariado para la Justicia Social, Borgo S. Spirito 4, 00193 Roma, ITALIA
+39 06689 77380 (fax)


-oOo-oOo-oOo-


(1) Regional Latinoamericana de la Unión Internacional de Trabajadores de la Alimentación, Agrícolas, Hoteles, Restaurantes, Tabaco y Afines (Rel-UITA).


Archivado en Las Américas, Universidades, Amistad Europea Universitaria, España, Sociogenética, Religiones, Educación, Pro justitia et libertate, Geopolítica