domingo, marzo 10, 2013

Contre le silence informatif imposé aux Cardinaux



 

Ceux qui contrôlent la liberté du Collège cardinalice en leur imposant le silence informatif, même avant le Conclave, luttent contre l'exigence de vérité partagée du monde post-moderne. Or, l'exigence de vérité partagée est le fruit mûr de la révolution universaliste de la communication globale, née avec internet dans les centres interuniversitaires de recherche scientifique et actuellement présente dans toute la planète.
Cette exigence de vérité partagée, incompatible avec l'hypocrisie et le secrétisme qui protège cette dernière est généralement considérée historiquement comme la plus grande révolution déontologique humaine au service du bien commun de l'humanité.
Nous savons tous que les commissions "pro veritate" créées par Benoît XVI ont prouvé de manière évidente que l'hypocrisie, protégée par le secrétisme, a contribué à couvrir, au sein du clergé de l'Eglise, jusque dans les plus hauts degrés de sa hiérarchie, des mensonges répugnants, des comportements criminels et des intérêts partisans et individualistes absolument intolérables.
Ceux qui prétendent éteindre l'interactivité communicative de ces jours-ci entre les cardinaux et les fidèles, avec le prétexte de laisser la place à ce que l'inspiration propre de chaque cardinal lui inspire le nom du pape qu'il doit déposer dans l'urne du conclave, oublient que l'inspiration n'inspire jamais ceux qui n'ont pas préalablement rempli l'obligation professionnelle de s'informer en conscience sur les atouts, pour la fonction de pape, de tous les candidats possibles.
Ce serait pécher contre la rationalité de l'esprit que d'attribuer à l'Esprit Saint la chance ou la malchance de l'élection d'un pape à l'aveugle, par des électeurs non seulement insuffisamment représentatifs mais aussi désinformés.
Manque flagrant de représentativité mondiale du collège actuel des électeurs
Voici l'illustration, par le biais d'un diagramme circulaire à lire depuis le haut à droite vers le bas puis vers la gauche, du manque flagrant de représentativité mondiale du collège actuel des électeurs, réduit à cent quinze cardinaux.
De ces 115 représentants de l'Eglise universelle, plus de la moitié sont européens : 60 sur 115. La représentation paneuropéenne de ces 60 cardinaux peut être mise en doute puisque nous constatons que, parmi ces européens, 28 sur 60 sont italiens. Le sous-continent nord américain dispose de 14 cardinaux électeurs, en additionnant ceux des Etats-Unis et du Canada. Le sous-continent sud américain, avec le plus grand nombre de catholiques de toute la planète, dispose seulement de 19 cardinaux électeurs. Le continent africain est représenté par 11 cardinaux et le continent asiatique par 10. Le continent Océanie est représenté par un seul cardinal.
Pourquoi n'invite-t-on pas au conclave comme électeurs, si pas tous les évêques de l'Eglise universelle, dont le concile se réunit trop peu malgré son importance canonique, mais au moins tous les présidents des assemblées épiscopales régionales existantes et tous les supérieurs généraux des ordres et congrégations religieuses, autant masculines que féminines, à projection mondiale ?
Pourquoi ne corrige-t-on pas aujourd'hui même ces erreurs flagrantes de représentativité électorale, en permettant aux électeurs actuels d'accéder à une communication directe, virtuelle et téléphonique avec ceux qui, selon leur conscience, peuvent les aider à voter en pleine connaissance des atouts des candidats éligibles pour occuper le siège de Pierre ?

Contra el silencio informativo impuesto a los Cardenales




Quienes controlan la libertad del Colegio cardenalicio con un silencio informativo impuesto, incluso antes del Cónclave, están luchando contra la exigencia de verdad compartida del mundo posmoderno.
Ahora bien, la exigencia de verdad compartida es el fruto maduro de la revolución universalista de la comunicación global, nacida con Internet en los centros inter-universitarios de investigación científica y actualmente presente en todo el Planeta.
Esta exigencia de verdad compartida, incompatible con la hipocresía y el secretismo que la ampara cabe ser considerada históricamente como la mayor revolución deontológica de la comunicación humana al servicio del bien común de la humanidad.
Todos sabemos que las comisiones "pro veritate" creadas por Benedicto XVI han probado meridianamente que la hipocresía, al amparo del secretismo, ha sido encubridora en el seno del estamento clerical de la Iglesia, hasta en los mayores grados de su jerarquía, de mentiras repugnantes, de comportamientos criminales y de intereses partidistas e individualistas absolutamente intolerables.
Quienes pretenden apagar la interactividad comunicativa de estos días de los cardenales con los fieles y viceversa, con el pretexto de dar lugar a que su propia inspiración inspire a cada cardenal el nombre del papa que ha de depositar en la urna del cónclave, olvidan que
◊ la inspiración nunca inspira a quienes no han cumplido previamente con la obligación profesional de informarse a conciencia sobre la valía, para el cargo de papa, de todos y de cada uno de los candidatos posibles. ◊
Sería pecar contra la racionalidad del espíritu el atribuir al Espíritu Santo la buena o la mala suerte de una elección papal a ciegas, por unos electores no sólo insuficientemente representativos sino además desinformados.
Falta flagrante de representatividad mundial del colegio actual de electores
He aquí la ilustración, mediante un diagrama circular legible de arriba-derecha a izquierda, de la falta flagrante de representatividad mundial del colegio actual de electores, reducido a ciento quince cardenales.
De estos 115 representantes de la Iglesia universal más de la mitad son europeos: 60/115. La representatividad paneuropea de estos 60 cardenales queda en entredicho cuando constatamos que de estos europeos 28/60 son italianos. El subcontinente norteamericano dispone de 14 cardenales electores, sumando los estadounidenses y los canadienses. El subcontinente sudamericano, con el mayor número de católicos de todo el planeta, sólo dispone de 19 cardenales electores. Al continente africano lo representan 11 cardenales y al continente asiático 10. El continente Oceanía sólo está representado por un cardenal.
¿Por qué no son invitados al cónclave como electores si no todos los obispos de la Iglesia universal, cuyo concilio se reúne demasiado poco a pesar de su importancia canónica, por lo menos todos los presidentes de las asambleas episcopales regionales existentes y todos los superiores generales de las órdenes y congregaciones religiosas, tanto femeninas como masculinas, con proyección mundial?
¿Por qué no se corrigen hoy mismo estos errores flagrantes de representatividad electoral, permitiendo a los electores actuales que disfruten de comunicación directa, virtual y telefónica con quienes, según su conciencia, pueden ayudarles a votar con pleno conocimiento contrastado sobre la valía para el ministerio petrino de los candidatos elegibles?