domingo, enero 26, 2014

Allégorie du verre qui ne déborde jamais


"El vaso que nunca rebosa", "Le verre qui ne déborde jamais", fondement hypothétique de cette allégorie, est le récipient qui sert à boire, dont le contenu ne peut jamais dépasser sa capacité pour se répandre.
En cherchant des concordances pour cette locution dans le passé de l'espagnol, depuis ses origines jusqu'à aujourd'hui, je n'ai trouvé aucune occurrence. J'en ai trouvé une, au XVIème siècle, pour le syntagme verbal "nunca rebosa" mais avec pour sujet le syntagme nominal "la mar", dans la phrase "Por qué la mar nunca rebosa, ni se aumenta, ni engrandece", "Pourquoi la mer ne déborde jamais, ni augmente, ni grandit".
"On pourrait se demander pourquoi, alors que dans la mer se génère tellement d'eau et y entrent continuellement tellement de fleuves et de rivières, elle ne déborde jamais ni augmente. Pour expliquer cela il y a différentes causes, énoncées par Alberto Magno dans le second livre Des Météores, où il dit : "La mer n'augmente pas et ne grandit pas parce qu'elle est le réceptacle naturel de toutes les eaux et leur lieu tranquille, et le lieu ne peut pas déborder avec l'introduction de l'objet qui, par nature, doit être dans ce lieu, parce que le lieu doit s'adapter à ce qu'il inclut selon la nature". Ainsi, la mer a la capacité nécessaire pour recevoir en elle toutes les rivières et, par leur arrivée, ni déborder ni augmenter." (1).
Je me demande si cette conception de la mer comme "réceptacle naturel de toutes les eaux et leur lieu tranquille" n'a pas transformé en "verres qui ne débordent jamais" certains citoyens qui trahissent leur devoir de solidarité avec leurs concitoyens en ne se comportant pas comme des "vases communicants".
"Le verre qui ne déborde jamais", pris métaphoriquement, au service de l'allégorie, comme opposé aux "vases communicants", serait le citoyen qui dans la vie sociale privatise tous les biens disponibles qui se trouvent à sa portée, comme s'il était "le réceptacle naturel de toutes les eaux et leur lieu tranquille", à la façon de la mer, sans permettre que ces biens se répandent, au service de tous ses concitoyens, par les vases communicants naturels que lui a obturés.
L'allégorie qui nous occupe ici réapparaît ces jours-ci avec force dans la bouche et sous la plume de deux jésuites très aimés et très connus : l'un d'eux est le Pape François et l'autre le vénérable père Francisco Oliva Alonso, distingué au Paraguay pour sa participation constante à la lutte que mènent les secteurs moins favorisés, et qui passe la majeure partie de sa vie de missionnaire en Amérique latine, où on l'a proposé pour le Prix Nobel de la Paix.
Je dis que cette allégorie réapparaît parce que sémantiquement elle est apparentée aux conceptions éthiques de l'enseignement universitaire du père José-María Díez Alegría sur la propriété privée, à la Faculté philosophique Complutense SJ de Alcalá de Henares, pendant les années soixante et septante du siècle passé.
1. Allégorie jésuite du verre qui ne déborde jamais, employée par le Pape François
"Quand je parle d'économie je ne parle pas du point de vue technique. Il y avait la promesse que, quand le verre déborderait, les pauvres en bénéficieraient, mais il arrive souvent que, quand le verre déborde, tout à coup il devient grand et son contenu n'arrive jamais aux plus nécessiteux".
Source du texte : Pape François, dans une entrevue dans le journal italien La Stampa, reprise par el diario.es/política, le 15.12.2013
2. Développement, par le père Francisco Oliva Alonso SJ, de la locution allégorique jésuite "LE VERRE QUI NE DEBORDE JAMAIS".
Quelqu'un avec de très bonnes intentions a dit que le capitalisme corrigerait lui-même ses propres manquements. Qu'il était comme un verre qui, en débordant, répandrait généreusement le contenu en sus parmi ceux qui posséderaient moins.
Quelque chose de très joli qui ne se réalise jamais. Et la raison est très simple. Chaque fois que le verre va déborder, on le remplace par un autre plus grand. Par égoïsme ou par la dynamique même de la concurrence. Celui qui s'arrête et freine est absorbé par un autre plus ambitieux qui, parce qu'il en a augmenté la taille, a toujours un verre à remplir.
Le résultat est que dans le monde en général et dans chaque nation en particulier, la croissance constante de l'économie s'arrête toujours chez ces 10 % les plus riches.
Comment se réalise pratiquement cette répartition nulle de ce qui était supposé rester ?
Avec les politiques d'austérité, de réduction des coûts (généralement sociaux) et l'augmentation des impôts, il y a un transfert continuel des classes du niveau économique le plus bas vers les plus nantis.
On nous impose que la croissance de la compétitivité des exportations s'obtienne grâce à une faible imposition sur elles (un exemple est le soja) ou grâce aux baisses de salaires dans les usines et les ateliers.
Et ceci nous amène à ce qu'on appelle le "contrat de zéro heures", par lequel les employeurs paient seulement les heures de travail dont ils ont besoin, tout en obligeant les travailleurs à être disponibles à toutes les heures quand ils en ont besoin.
Ce sont quelques exemples des raisons pour lesquelles les verres ne débordent jamais.
Quelle que soit la méthode employée, ou bien on arrive à ce que le verre déborde en encourageant la vertu de l'équité, en faveur des plus défavorisés, ou bien nous nous enfoncerons dans une économie instable, dans une société toujours en protestations et en dénonciations et dans une politique bloquée.
Et au fond subsiste cette bombe de temps social dont personne ne veut, mais que les 10 % les plus riches semblent mépriser.
Source : "El vaso que nunca rebosa",
Francisco Oliva Alonso SJ.
-oOo-
Photo : SaGaBardon: Ilustración de la ◊ Alegoría del vaso que nunca rebosa ◊
(1) Consulta: "nunca rebosa", en 1400-2010, en todos los medios, en CORDE
Resultado: 3 casos en 1 documento.
Ficha técnica del caso citado:
AÑO: 1545
AUTOR: Medina, Pedro de
TÍTULO: Arte de navegar
PAÍS: ESPAÑA
TEMA: 16.Marinería
PUBLICACIÓN: CILUS (Salamanca), 1999
Página FOL.13V
Definiciones del Diccionario de la RAE empleadas en este artículo:
vaso.
(Del lat. vasum).
1. m. Pieza cóncava de mayor o menor tamaño, capaz de contener algo.
2. m. Recipiente de metal, vidrio u otra materia, por lo común de forma cilíndrica, que sirve para beber.
3. m. Cantidad de líquido que cabe en él. Vaso de agua, de vino.
...
rebosar.
(Del lat. reversāre).

1. intr. Dicho de una materia líquida: Derramarse por encima de los bordes del recipiente que la contiene. El agua del vaso rebosaba. U. t. c. prnl.
2. intr. Dicho de un recipiente: Exceder de su capacidad hasta derramarse su contenido. El vaso rebosaba. U. t. c. prnl.
3. intr. Dicho de una cosa: Abundar mucho. Le rebosan los bienes. U. t. c. tr.
4. intr. Dicho de un lugar: Estar exageradamente lleno. El cine rebosaba de gente dispuesta a ver la película.
5. intr. Estar invadido por un sentimiento o estado de ánimo con manifiesta intensidad. Rebosaba de satisfacción. U. t. c. tr.
6. intr. desus. Vomitar lo que se tiene en el estómago.
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Alegoría del vaso que nunca rebosa


"El vaso que nunca rebosa", fundamento hipotético de esta alegoría, es el recipiente que sirve para beber, cuyo contenido nunca puede exceder de su capacidad hasta derramarse.
Buscando concordancias para esta locución en el pasado de nuestra lengua, desde sus orígenes históricos hasta hoy, no encontré ninguna ocurrencia. Sí la encontré, en el siglo XVI, para el sintagma verbal "nunca rebosa" pero teniendo como sujeto el sintagma nominal "la mar", en la frase "Por qué la mar nunca rebosa, ni se aumenta, ni engrandece".
"Podríase preguntar qué es la causa por que, pues en la mar se engendra tanta agua y contino entran en ella tantos ríos y fuentes, por qué nunca rebosa ni se aumenta. A esto ay algunas causas, las quales trae el Alberto Magno en el segundo De los Metheoros donde dize: "La mar no rescibe aumento ni se engrandece porque es natural recetáculo de todas las aguas y su quieto lugar, y el lugar no puede rebosar con el ingreso de la cosa que, por natura, deve ser en ese lugar, porque el lugar a de conformar con aquello que incluye según natura". Assí, que la mar es capaz para recebir en sí todos los ríos y por su entrada no rebosar ni se aumentar." (1)
Me pregunto si esta concepción del mar como "natural receptáculo de todas las aguas y su quieto lugar" no ha transformado en "vasos que nunca rebosan" a ciertos ciudadanos que traicionan su deber de solidaridad con sus conciudadanos dejando de comportarse como "vasos comunicantes".
"El vaso que nunca rebosa" tomado metafóricamente, al servicio de la alegoría, como opuesto a los "vasos comunicantes", sería el ciudadano que en la vida social privatiza todos los bienes disponibles a su alcance, como si fuera "natural receptáculo de todas las aguas y su quieto lugar", a la manera del mar, sin permitir que estos bienes se derramen, al servicio de todos sus conciudadanos, por los vasos comunicantes naturales que él ha obturado.
La alegoría que nos ocupa aquí reaparece estos días con fuerza en la boca y en la pluma de dos jesuitas muy queridos y muy conocidos: uno de ellos es el Papa Francisco y el otro el venerable padre Francisco Oliva Alonso, destacado en Paraguay por su constante participación en la lucha con los sectores menos favorecidos, que lleva la mayor parte de su vida de misionero en América Latina, donde lo han propuesto para Nobel de la Paz.
Digo que esta alegoría reaparece porque semánticamente está entroncada con las concepciones éticas de la enseñanza universitaria del padre José-María Díaz Alegría sobre la propiedad privada, en la Facultad filosófica Complutense SJ de Alcalá de Henares, durante los años sesenta y setenta del siglo pasado.
1. Alegoría jesuita del vaso que nunca rebosa, empleada por el Papa Francisco
"Cuando hablo de economía no hablo desde el punto de vista técnico. Había la promesa de que cuando el vaso rebosara los pobres se favorecerían, pero sucede a menudo que cuando el vaso está lleno, de pronto se hace grande y su contenido nunca llega a los más necesitados".
Fuente del texto: Papa Francisco, en una entrevista en el diario italiano La Stampa, referida por eldiario.es/politica, el 15/12/2013.
2. Desarrollo, por el padre Francisco Oliva Alonso SJ, de la locución jesuita "EL VASO QUE NUNCA REBOSA":
"EL VASO QUE NUNCA REBOSA",
Francisco Oliva Alonso SJ
Alguien con muy buenas intenciones dijo que el capitalismo mismo iba a corregir sus propios fallos. Era como un vaso que al rebosar derramaría generosamente el contenido sobrante entre los que tuvieran menos.
Algo muy bonito que nunca se cumple. Y la razón es muy sencilla. Cada vez que el vaso va a rebosar se le cambia por otro mayor. Por egoísmo o por la misma dinámica de la competencia. El que se detiene y pone freno es absorbido por otro más ambicioso, que por haberlo aumentado de tamaño, tiene siempre el vaso por llenar.
El resultado es que en el mundo en general y en cada nación en particular el crecimiento constante de la economía siempre va a parar a ese 10% más rico.
¿Cómo en la práctica se realiza esta nula repartición de lo que se supone sobraría?
Con las políticas de austeridad, de reducción de gastos (generalmente sociales) y el aumento de impuestos, hay una trasferencia continuada de las clases de más bajo nivel económico a las más pudientes.
Se nos impone que el crecimiento de la competitividad de las exportaciones se haga con bajos impuestos a ellas (un ejemplo es la soja) o con las bajas de salarios en fábricas y talleres.
Esto último nos arrastra al llamado “contrato de cero horas”, por el que los empleadores pagan solamente las horas de trabajo que ellos necesitan, obligando a los trabajadores a estar disponibles a todas horas cuando los necesiten.
Son algunos ejemplos para que los vasos nunca rebosen.
Sea cual fuere el método empleado, o se consigue que el vaso rebose fomentando la virtud de la equidad, en bien de los más desfavorecidos, o nos hundiremos en una economía inestable, en una sociedad siempre con protestas y denuncias y en una política bloqueada.
En el fondo subsiste esa bomba de tiempo social que nadie quiere, pero que el 10% más ricos pareciera despreciar.
Foto: SaGaBardon: Ilustración de la ◊ Alegoría del vaso que nunca rebosa ◊
(1) Consulta: "nunca rebosa", en 1400-2010, en todos los medios, en CORDE
Resultado: 3 casos en 1 documento.
Ficha técnica del caso citado:
AÑO: 1545
AUTOR: Medina, Pedro de
TÍTULO: Arte de navegar
PAÍS: ESPAÑA
TEMA: 16.Marinería
PUBLICACIÓN: CILUS (Salamanca), 1999
Página FOL.13V
Definiciones del Diccionario de la RAE empleadas en este artículo:
vaso.
(Del lat. vasum).
1. m. Pieza cóncava de mayor o menor tamaño, capaz de contener algo.
2. m. Recipiente de metal, vidrio u otra materia, por lo común de forma cilíndrica, que sirve para beber.
3. m. Cantidad de líquido que cabe en él. Vaso de agua, de vino.
...
rebosar.
(Del lat. reversāre).
1. intr. Dicho de una materia líquida: Derramarse por encima de los bordes del recipiente que la contiene. El agua del vaso rebosaba. U. t. c. prnl.
2. intr. Dicho de un recipiente: Exceder de su capacidad hasta derramarse su contenido. El vaso rebosaba. U. t. c. prnl.
3. intr. Dicho de una cosa: Abundar mucho. Le rebosan los bienes. U. t. c. tr.
4. intr. Dicho de un lugar: Estar exageradamente lleno. El cine rebosaba de gente dispuesta a ver la película.
5. intr. Estar invadido por un sentimiento o estado de ánimo con manifiesta intensidad. Rebosaba de satisfacción. U. t. c. tr.
6. intr. desus. Vomitar lo que se tiene en el estómago.
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