martes, noviembre 13, 2007

El «¡¿Por qué no te callas?!», mal traducido

El «¡¿Por qué no te callas?!», mal traducido

Permalink 13.11.07 @ 16:14:00. Archivado en Las Américas, Semántica, Pragmática, Morfosintaxis, Sociogenética, Pro amicitia universale, Ética, Educación

Es un lugar común, inventado hace ya siglos en Italia, el acusar al traductor de traidor: «Traduttore, traditore».

Comentaristas franceses, buenos conocedores del castellano, han adoptado esta actitud acusatoria con magistral prontitud, al constatar que el prestigioso diario "Le Monde" traducía incorrectamente la ya celebérrima frase con la que el Rey Juan Carlos intentó defender el derecho a la palabra del presidente de su gobierno José-Luis Rodríguez Zapatero, derecho del que le estaba privando el presidente de Venezuela Hugo Chávez, durante el acto de clausura de la Cumbre Iberoamericana.

Don Juan Carlos, sorprendido e indignado por la actitud de Chávez, que no paraba de hablar, logrando interrumpir a Zapatero una y otra vez, elevó la voz y se dirigió a él con la frase coloquial: «¡¿ Por qué no te callas ?!».

"Le Monde" ha descrito la escena y traducido la frase de manera incorrecta. La incorrección salta a la vista, tanto en el plano narrativo como en los planos morfosintáctico, semántico y pragmático; .

He aquí el texto incriminado:

"Pourquoi ne la bouclez-vous pas ?", a lancé le souverain en montrant du doigt le chef de l'Etat vénézuélien qui tentait d'interrompre le discours du président du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero.

He aquí su traducción:

"¿Por qué no cierra usted la boca?", ha gritado el soberano, señalando con el dedo al jefe del Estado venezolano, que intentaba interrumpir el discurso del presidente del gobierno español, el socialista José Luis Rodriguez Zapatero.

Narrativamente la frase está mal contextualizada. El soberano no señaló con el dedo al jefe del Estado venezolano, sino que acompañó sus palabras, al igual que el presidente Zapatero junto a él, con un gesto de ruego encarecido, que se caracteriza por la mano izquierda tendida, abierta y con la palma vuelta hacia arriba, en actitud de espera. La variante del gesto de Zapatero, con la palma ya vuelta ligeramente hacia abajo, indica que solicita paciencia a su interlocutor, para que no siga interrumpiéndole.

La morfosintaxis empleada no fué la de distanciamiento, sino la de acercamiento familiar, mediante el empleo de la segunda persona del singular, como se hace entre personas que ya han practicado entre ellas el tuteamiento.

Semánticamente el empleo de la locución "cerrar la boca", en lugar del verbo "callarse" hubiera añadido una connotación de desprecio que no tiene el verbo.

Pragmáticamente la fuerza de la frase es interrogativa, ajustándose a la súplica, y no imperativa como hubiera sido el caso de una orden.

La morfosintaxis, la semántica y la pragmátia se alían para suplicar a un amigo que respete las reglas del juego dialogístico, si quiere que el diálogo siga sus cauces naurales para entenderse.

La traducción correcta de la frase «¡¿ Por qué no te callas ?!» hubiera sido: "Pourquoi tu ne te tais pas?!".

Los lectores de "Le Monde" han tenido toda la razón del mundo para denunciar la traducción como traidora, esperando que el diario presentará sus disculpas al soberano español:

richard b.
12.11.07 | 22h28
Ou sont les vrais journalistes ? Dans la légende de la photo ou Juan Carlos quitte la tribune, votre journaliste traduit les propos du Roi d'Espagne par "bouclez-la", ce qui est totalement faux ; le souverain espagnol qui d'après la photo n'était pas blême, a dit "cállate" ce qui se traduit dans le Larousse par "pourquoi tu ne te tais pas". Nous attendons les excuses du Monde, auprès du souverain qui malgré qu'il s'adressait a un grossier personnage, sait garder sa bonne éducation.

oirod
12.11.07 | 22h01
Le roi n'a pas dit "Pourquoi ne la bouclez-vous pas?" Mais "Pourquoi tu ne te tais pas" (Por qué no te callas ?) Quant à Chavez, le petit télégraphiste du dernier Castro, Le Monde s'il publiait un peu plus et un peu mieux comme à sa création ses "bulletins de l'étranger", nous éclairerait sur le mythe du personnage et sur la réalité du pays qu'il conduit à la guerre civile.

Imágenes del incidente en "Le Monde"

Imágenes del incidente en "Le Monde"

Permalink 13.11.07 @ 09:20:00. Archivado en Escritura bloguera, Europa, Las Américas, Pragmática, España, Sociogenética, Pro pace, Ética, Educación

"Je voudrais dire au président Hugo Chavez que dans un forum réunissant des gouvernements démocratiques, (...) l'un des principes de base s'appelle le respect", a déclaré Zapatero devant les dirigeants du continent sud-américain réunis dans la capitale chilienne.

AFP/OFF"

"Pourquoi ne la bouclez-vous pas ?" (1), a lancé le souverain en montrant du doigt le chef de l'Etat vénézuélien qui tentait d'interrompre le discours du président du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero.

-oOo-

Hugo Chavez a par la suite commenté l'incident en laissant entendre que le souverain espagnol avait perdu la face. "Celui qui a perdu la face, c'est celui qui n'a pas pu se contrôler, qui nous a dit de la boucler, comme si nous étions toujours des sujets comme au XVIIe ou au XVIIIe siècle", a-t-il dit à des journalistes.

-oOo-

Hugo Chavez, emporté dans son discours, a aussi invectivé l'Eglise vénézuélienne et le pape avant d'accuser les Etats-Unis et l'Union européenne d'avoir approuvé un coup d'Etat à son encontre en avril 2002. N'en pouvant plus, le roi Juan Carlos est sorti de la salle lorsque le président du Nicaragua, Daniel Ortega, prenait le parti d'Hugo Chavez et lui redonnait brièvement la parole.

-oOo-

Comentarios de los lectores

Recojo aquí, entre 85, los cuatro primeros, sin corregir su ortografía:

ParisMadrid : Zapatero et le Roi ont ete exemplaires. Face aux dictateurs comme Chavez et Ahmedinajad, il ne faut jamais baisser la garde. Il est bien triste que Chavez et Castro beneficient d une certaine popularite en france alors qu ils ont cree de veritables goulags sous les "Tropiques" !

(1) richard b.
12.11.07 | 22h28
Ou sont les vrais journalistes ? Dans la légende de la photo ou Juan Carlos quitte la tribune, votre journaliste traduit les propos du Roi d'Espagne par "bouclez-la", ce qui est totalement faux ; le souverain espagnol qui d'après la photo n'était pas blême, a dit "callate" ce qui se traduit dans le Larousse par "pourquoi tu ne te tais pas". Nous attendons les excuses du Monde, auprès du souverain qui malgré qu'il s'adressait a un grossier personnage, sait garder sa bonne éducation.

(1) oirod
12.11.07 | 22h01
Le roi n'a pas dit "Pourquoi ne la bouclez-vous pas?" Mais "Pourquoi tu ne te tais pas" (Porque no te callas ?)Quant à Chavez le petit télégraphiste du dernier Castro, Le Monde s'il publiait un peu plus et un peu mieux comme à sa création ses "bulletins de l'étranger", nous éclairerait sur le mythe du personnage et sur la réalité du pays qu'il conduit à la guerre civile.

Hélène S.
12.11.07 | 21h56
Je ne vais pas m'etendre sur Juan Carlos ou ZApatero, je ne maitrise pas le sujet mais je vois Chavez reveler progressivement au fil des mois et des ans qui il est vraiment et il commence sincerement a me degouter... il joue, manipule, provoque... Il adore se donner en spectacle lors de grands rassemblements internationaux et adore cracher sur les autres... je commence a craindre ce dictateur en puissance qui se prend pour un sauveur. regardons de plus prés ce qui se passe a caracas...pan!

kéora
12.11.07 | 20h48
il faut avoir l'horizon borné et n'avoir rien appris des événements du dernier siècle, il faut même être un criminel en puissance : la peste brune, les soviets, Pol Pot, les gardes rouges, les anarchistes pendant la guerre d'Espagne, les russes blancs... connais pas. Le pouvoir est dans l'urne, pas au bout du fusil, on n'a pas encore trouvé mieux que la démocratie, d'ailleurs elle fait peur à Chavez !