jueves, septiembre 21, 2006

Día Internacional de la Paz

Día Internacional de la Paz

Permalink 21.09.06 @ 15:22:00. Archivado en Pro pace, Educación

"L'avenir des hommes dépend du courage et du savoir faire qu'ils montreront à vaincre les forces d'isolement."

"El futuro de los hombres depende del valor y del tacto que demostrarán para vencer las fuerzas de aislamiento." Teilhard de Chardin.

Sans amitié il n'y a pas de futur pour l'humanité.

Sin amistad no hay futuro para la humanidad.

"L'amitié engendre la paix."

"L'amistad engendra la paz."

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www.messagesofpeace.com
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www.ua.es/es/cultura/aipaz/aipaz.htm
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L'avenir des hommes, dans un monde libre et en paix, dépend aussi du respect des droits et des devoirs de chacun.

El futuro de los hombres, en un mundo libre y en paz, depende también del respeto de los derechos y de los deberes de cada uno.

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"L'inimitié engendre la guerre."
"L'enemistad engendra la guerra."
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Blogs y portal asociados, bajo el signo de la Amistad Europea Universitaria por y para la Amistad Mundial:

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miércoles, septiembre 20, 2006

AvS sur le divan, par Thomas Ghysselinckx

AvS sur le divan, par Thomas Ghysselinckx

Permalink 20.09.06 @ 12:00:00. Archivado en Hispanobelgas, Teatro

Alexandre Von Sivers sur le divan. Il incarne un Freud en proie au doute dans Le Visiteur

Figure incontournable du théâtre belge, Alexandre Von Sivers prend aujourd’hui les traits du père de la psychanalyse dans la pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt Le Visiteur. Un face-à-face improbable entre Sigmund Freud et Dieu sur fond de nazisme. Ça mérite analyse…

C’est la première fois que vous jouez une pièce de Schmitt, auteur français à succès installé à Bruxelles. Comment appréhendez-vous son écriture?:

Alexandre Von Sivers: C’est le théâtre le plus classique qui soit. Il obéit à la loi des 3 unités encore mieux que Racine. Unité de temps, de lieu et d’action. C’est vraiment 1 heure 19 de temps réel. Mais, ne nous y trompons pas: Samuel Beckett fait à ce titre aussi du théâtre classique car il respecte ces 3 unités. Beckett, à propos de Dieu dit: “Le salaud, il n’existe pas.“ Eric-Emmanuel Schmitt, lui, fait toute une pièce là-dessus. Il pose les questions fondamentales de tout homme: Dieu existe-t-il et, si c’est le cas, pourquoi le mal et la souffrance font-ils partie du monde. Il pose ces questions dans une structure dramatique haletante et passionnante. On a parfois l’impression d’être confronté à une pièce policière: l’inconnu est-il un fou ou Dieu lui-même?

Comment traite-t-il le sujet?

AvS: Il est allé puiser dans un événement historique et dramatique lié à l’histoire du nazisme. La pièce se passe le 22 avril 1938, peu après l’Anschluss. Cette nuit-là la fille de Freud a été interrogée par la Gestapo. L’auteur imagine l’angoisse du père confronté à l’intrusion d’un type venu dont on ne sait où et qui se prétend être Dieu. En même temps, un officier nazi l’informe qu’un fou s’est échappé: l’inconnu est donc peut-être un mythomane. On est assailli par le doute d’autant que la fille revient et surprend son père en train de dormir.

Il s’agit donc peut-être d’un rêve. Tout ça est très freudien…

AvS: Schmitt a l’habilité suprême avec 4 personnages d’opérer des rebondissements et des coups de théâtre qui permettent de maintenir le spectateur en haleine alors que les questions philosophiques sont assez difficilement traitables au théâtre.

FIGURE HISTORIQUE

Ce n’est pas la première fois qu’une pièce met en scène Sigmund Freud. Construire un personnage à partir d’une figure qui a marqué l’histoire implique-t-il une autre forme de préparation pour un acteur?

AvS: Dans ma carrière, j’ai également eu l’occasion d’interpréter le rôle d’Eischmann. Je pourrais aussi bien jouer Hitler. Le comédien, quand il est confronté à ce cas d’espèce, ne doit surtout pas penser qu’il joue un rôle historique: c’est un travail comme un autre, ni plus facile, ni plus difficile.

N’y a-t-il pas tout de même un devoir de précision plus grand à l’égard de quelqu’un dont on connaît l’histoire?

AvS: Non, on a un devoir de responsabilité égal à celui qu’on doit à un personnage imaginaire. On pourrait même envisager de ne pas être attentif à la ressemblance physique. Je me souviens d’un comédien jouant le rôle d’Hitler qui avait décidé de ne pas porter de moustache. Ici, le metteur en scène a voulu qu’on retrouve les traits distinctifs de Freud. Cela permet aux gens de projeter sur cette silhouette la connaissance qu’ils ont déjà préalablement du personnage: si je mets mes lunettes rondes, je me rapproche de cette figure connue, si je ne les mets pas j’y ressemble moins. Le public a parfois simplement besoin d’un signe. A partir de là, il adhère ou non. Mais attention! Le théâtre n’est pas le musée Grévin: il ne faut pas créer une ressemblance absolue. D’autant que le personnage de Freud n’est finalement qu’un prétexte pour exprimer toutes les idées contenues dans la pièce.

Un prétexte sans doute, mais pas choisi au hasard car confronter Freud à un personnage qui prétend être Dieu ne peut que provoquer des étincelles. La science s’accommode en général assez mal de la foi…

AvS: Le personnage de Freud est très étrange car c’est un homme qui a inventé une science invérifiable. Habituellement, la démarche scientifique fonctionne en 2 étapes: il faut d’abord déterminer une hypothèse et ensuite la vérifier. Les idées de Freud sont très excitantes pour notre civilisation, mais rien n’est formellement prouvé puisque ces expériences se déroulent dans la solitude d’un cabinet face à une seule personne. Il a bâti ses théories sur les psychanalyses qu’il a faites et qu’on ne peut reproduire à l’identique. Il en pourtant tiré des conclusions générales aujourd’hui contestées. Le complexe d’Œdipe, par exemple, est une construction géniale, mais qu’est-ce qui prouve que ce mécanisme est universel.

IDENTIFICATION

Vous êtes-vous tout de même plongé ou replongé dans l’univers freudien avant d’aborder le rôle ou pas du tout?

AvS: La psychanalyse est un élément de notre civilisation qu’on ne peut ignorer aujourd’hui. J’ai lu L’introduction à la psychanalyse et L’interprétation des rêves il y a bien longtemps. Je ne suis pas en mesure de juger ce grand homme, mais j’ai également lu des livres qui remettent fortement en cause ses théories. Tout le monde a entendu parler du Livre noir de la psychanalyse et de L’anti-livre noir de la psychanalyse. Tout ce bruit autour de son œuvre est un signe de l’intérêt qu’on lui porte.

Vous êtes comédien, mais aussi titulaire d’un doctorat en droit. Avez-vous l’impression qu’il faut défendre un personnage comme on défendrait un accusé?

AvS: Absolument pas. On demande souvent aux comédiens s’ils s’identifient au personnage, s’ils entrent véritablement dans leur peau. C’est loin d’être mon cas. Je crois que le public fait 80% du travail et que c’est lui qui s’identifie au personnage ou aux idées exprimées. Nous ne sommes que des ingrédients d’une histoire dont le but peut être de provoquer des émotions, de réformer des mentalités, de lutter contre les inégalités sociales ou le racisme… Le théâtre ne peut en tout cas pas se limiter au pur divertissement. Sinon, il vaut mieux aller à Disneyland et se rendre sur les appareils de foire qui provoquent des sensations fortes. Je pense intimement qu’on vient au théâtre pour mieux réfléchir sur sa condition d’homme.

Vous vantez les mérites d’un théâtre qui aide à réfléchir, mais vous ne congédiez pas purement et simplement la comédie…

AvS: Je n’ai évidemment aucun mépris pour des formes de divertissement plus populaire. Le rire est un mécanisme extrêmement sérieux. Je pense même que les films pornographiques ont une utilité sociale afin de relancer la libido ou d’apprendre de nouvelles pratiques. Il ne faut tout de même pas s’en abreuver…

Le comédien agit-il alors comme un passeur entre un auteur et un auditeur?

AvS: C’est un véritable travail d’orfèvre. Le comédien comme le musicien doit suivre une partition faite d’un texte et d’éléments psychologiques. Mais il faut relativiser ce travail psychologique qui n’est pas fait pour que le comédien se sente mieux. Ce n’est d’ailleurs pas parce qu’on se sent bien dans un rôle qu’on est bon. Il arrive que le comédien aille très fort dans une émotion et que le metteur en scène lui dise: “Tu pleures et tu cries très bien et tu es parfaitement sincère, mais tu es complètement à côté de la question.“ Il y a un travail d’intelligence qui doit précéder celui de la sensibilité. On ne peut commencer à improviser que quand tout est fixé. Ca ne change pas la forme, mais une certaine humeur donnera un supplément d’âme qui rend les choses plus vivantes. Notre métier consiste en fait à faire semblant de ne pas faire exprès tout en étant très précis. C’est comme un trapéziste qui ne doit pas rater son saut d’un demi-millimètre. Il faut reconnaître tout de même que notre travail est moins dangereux même si on évolue sans filet depuis qu’il n’y a plus de souffleur.

UTILITÉ SOCIALE

Vous ne prenez pas le théâtre à la légère: vous lui donnez même une très grande importance…

AvS: Je pense que le théâtre a une utilité sociale. Si je vais au restaurant ou que je vais voir une prostituée, je paye le service ou le plaisir qui m’est rendu. Je suis un consommateur. Le spectateur de théâtre est un consommateur bizarre car il ne paye qu’une infime partie de ce que coûte ce service étant donné que la place du spectateur est payée à environ 80% par des gens qui n’y vont jamais. C’est très particulier: ça s’appelle le service public.

Vous êtes un ardent défenseur de cette notion de service public?

AvS: Bien sûr car sans subside c'est-à-dire sans intervention du contribuable innocent, je ne pourrais pas vivre en tant que comédien. C’est assez paradoxal: je suis payé par un client qui ne sait pas qu’il me rend ce service.

Autre facette de votre personnalité: votre côté engagé. Vous êtes un militant acharné oeuvrant pour la défense du statut des comédiens. Considérez-vous comme un devoir le fait de mettre vos connaissances juridiques au service de la profession?

AvS: Ce n’est qu’un réflexe d’autodéfense, de pur égoïsme: je ne peux pas faire monter mes cachets tout seul. Il ne faut pas oublier que c’est un métier qui, par nature, est précaire car les arts du spectacle doivent représenter l’humanité tout entière et qu’on ne peut avoir le profil parfait pour tous les rôles. Les producteurs de spectacle doivent pouvoir puiser dans un réservoir de personnalités, de silhouettes.

Qu’est-ce qui vous a fait quitter le droit pour les planches?

AvS: J’ai toujours voulu faire du théâtre. A 12 ans j’ai pris cette décision, mais j’ai fait du droit pour rassurer mes parents. D’ailleurs, pendant mes études de droit, je faisais déjà du théâtre avec Armand Delcampe.

Le Visiteur a été mis en scène par un grand nom du théâtre français, Gildas Bourdet. Sa manière de travailler est-elle différente du modèle belge?

AvS: Il a une caractéristique qui me chipotais un peu au début parce qu’on n’en a pas l’habitude en Belgique: il avait par exemple l’exigence que l’on connaisse le texte à la première répétition. Je dois reconnaître que ça nous a fait gagner beaucoup de temps même si au début je me trouvais des tas de justifications rationnelles à ne pas étudier mécaniquement le texte avant les répétitions: j’avais peur de prendre un mauvais pli. C’était finalement plutôt une sorte d’échappatoire.

Votre nom ne sonne pas très belge. Vous avez des origines russes et êtes né en Pologne. Comment se fait-il que vous soyez installé en Belgique?

AvS: Je suis un vrai zinneke de Bruxelles. Nous sommes tous nés de la rencontre fortuite d’un spermatozoïde et d’un ovule. Les spermatozoïdes qui m’ont fait naître ont d’abord séjourné du côté de la Géorgie, puis sont passés par la Russie et les pays baltes avant d’aboutir à Bruxelles.

Vous croyez au hasard et non à la prédestination divine?

AvS: Je crois que les choses sont absolument fortuites et n’obéissent à aucun plan ni divin ni humain.

Pourtant, l’inconnu dans la pièce Le Visiteur se présente comme Dieu incarné. Quel est votre rapport à la foi?

AvS: Personnellement, je ne suis sûr de rien. Agnostique. Même si on ne sait pas ce qui nous attend après, je pense tout de même que la vie est belle. Même si nous ne trouvons pas d’explication au fait que nous soyons là, c’est un beau cadeau dont je m’étonne tous les jours.

Vous parliez de partition tout à l’heure. Vous êtes comédien, mais on vous a vu souvent jouer du piano en scène. Est-ce important pour un comédien d’avoir plusieurs cordes à son arc?

AvS: Pas fondamentalement, mais ça m’a servi à déduire mon piano à queue de ma déclaration fiscale.

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Cet entretien est publié aussi par le Magazine bimensuel Zone 02/

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Le Visiteur, les 24,25, 26 et 27 août, 21 heures, Château du Karreveld, rue de la Hoese 3, 1080 Bruxelles, 02/724.24.24, www.bruxellons.net Du 5 septembre au 28 octobre, 20 heures 30, Le Public, rue Braemt 64-70, 1210 Bruxelles, 0800/944.44, www.theatrelepublic.be

martes, septiembre 19, 2006

Un malentendido gravísimo

Un malentendido gravísimo

Permalink 19.09.06 @ 15:18:00. Archivado en Universidades, Pro amicitia universale, Religiones

¿Un malentendido gravísimo en detrimento del Islam?

Observaciones de Jean-Marie Lustiger, antiguo arzobispo de París, recogidas por Henri Tincq y traducidas por S.G.B.

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¿Le inquieta el cariz tomado por la polémica después del discurso del Papa?

Estamos confrontados con un fenómeno mediático al límite del absurdo. Para los que no leyeron en su totalidad la “lección” que el Papa impartió en la Universidad de Ratisbona, este asunto es incomprensible. Y espantoso. Habrán bastado algunas palabras para que muchedumbres, que no tienen la menor idea de lo que se trata, se pongan a protestar gritando por la ofensa y desencadenen una pelea cuyos efectos no se sabe a quién aprovechan.

En cualquier caso, no aprovechan al Islam. No se respeta el Islam abajando, pisoteando a alguien que siempre se ha presentado como un honesto interlocutor y un amigo. El método es grosero y no creo que los musulmanes sinceros, si se informan, puedan suscribir a similar desencadenamiento de odio y violencia. Hay un malentendido gravísimo y este malentendido redunda, en primer lugar, en detrimento del Islam.

¿El Papa no cometió una torpeza citando un documento tan critico con el Islam?

Su pensamiento va al fondo de la cuestión crucial de la relación de Occidente con la religión, en particular con el Islam. El Occidente corre el riesgo de convertirse en completamente hermético a las religiones, si la “razón” secular sigue su propia deriva. Y, para el Islam, el efecto será, en Occidente, una actitud aún más reductora y más despiadada.
El cristianismo tiene la ventaja de arraigarse en la cultura occidental. Eso fue posible solamente gracias al encuentro de la razón griega y de la tradición bíblica. Y el Papa sugiere que, por esta mediación, el Islam podrá encontrar la puerta que le permitirá, a su vez, acceder a la razón crítica. Este camino sólo pertenece al Islam y queda claro que este discurso no tiene nada de ofensivo.

Algunos países musulmanes exigen que el Papa se disculpe...

Retarle a que se desdiga sobre un juicio que él no pronunció, es despreciar a un amigo. Los que exigen excusas no leyeron el discurso, o no lo comprendieron, o transforman en un reto político, lo más humillante posible, los términos de un debate que quería ser cortés. Si el juego consiste en desencadenar la venganza de las muchedumbres sobre palabras que no se comprenden, entonces las condiciones del diálogo con el Islam ya no se reúnen.

Sería muy inquietante si el debate se limitara solamente a palabras convencionales. Encuentro por fin degradante la actitud de los pescadores en ríos revueltos que, en los países occidentales, aprovechan de la circunstancia para abrumar al Papa, sin reflexionar sobre lo que está en juego en profundidad.

Artículo aparecido en francés en la edición de Le Monde del 19.09.06 14h14

lunes, septiembre 18, 2006

Textura del texto papal

Textura del texto papal

Permalink 18.09.06 @ 15:30:18. Archivado en Universidades, Pro amicitia universale, Religiones

La textura de un texto es indisociable de su contexto. Una de las mayores preocupaciones de todo locutor o escritor es que se comprenda exactamente el contexto sobre el que teje su propia textura textual.

El contexto de una frase no es solamente el conjunto de las frases que la acompañan en el mismo texto, éste es su contexto interno, sino también el conjunto de las circunstancias en las que la frase es dicha o escrita; éste es su contexto externo.

Entre estas circunstancias hay que distinguir por una parte los actuantes del discurso, que son tanto el locutor o el escritor como su oyente o lector, vinculados por la buena fe en su actitud de colaboración comunicacional; y por otra los referentes a los que se refiere su discurso, mediante las variables espaciotemporales que los ponen en perspectiva.

El oyente o lector que opera la disociación de un texto de su contexto, prueba con ello que no busca la interpretación del texto, sino un pretexto para imponer su propia actitud de oposición a la intención comunicativa del locutor o escritor, cuya eficacia depende totalmente de la actitud de colaboración de su oyente o lector.

Por desgracia, una frase de la lección magistral impartida por el papa Benedicto XVI en la Universidad de Ratisbona, el martes 12 de septiembre, ha sido sacada de su contexto, tanto interno como externo, y empleada tendenciosamente contra el propio pontífice.

La lección, dirigida a un auditorio de universitarios bávaros, no tenía en absoluto por tema el Islam. Benedicto XVI pretendía hablar de "Fe, razón y universidad". Su objetivo textual era el defender la racionalidad del cristianismo, intentando probar con argumentos históricos que esta religión, que serviría de matriz a Europa, surgió de la convergencia de la fe bíblica y de la filosofía griega.

El texto escrito del Papa se compone de unas 300 líneas, de las que solamente 43 aluden indirectamente al Islam, mediante la cita de un texto bizantino del siglo XIV.

Este texto bizantino, cuyo género literario es el diálogo de tipo disputa académica, reproduce un debate supuestamente mantenido, en torno al año 1391, entre el emperador Manuel II Paleólogo y un desconocido erudito persa. Benedicto XVI lo utiliza para poner de relieve la contraposición entre la mentalidad del emperador bizantino, formado en la filosofía griega, y otras creencias que no eran la suya.

El emperador explica las razones por las que la difusión de la fe mediante la violencia es algo irracional. "Dios no goza con la sangre; no actuar según la razón es contrario a la naturaleza de Dios". Para Benedicto XVI esta última frase del emperador es la fundamental.

Es muy posible que Benedicto XVI, al redactar su discurso en vísperas de su visita a Turquía, haya querido rendir un homenaje al esfuerzo de Ata Turk (Mustafa Kemal Atatürk (que significa «Padre» o «antepasado» turco) y de sus herederos, que han querido disociar el bien común de su país del dominio hegemónico de una creencia particular, para hacer posible la convivencia racional y tolerante de los turcos de todas las creencias.

sábado, septiembre 16, 2006

Concurso de Turismo Lingüístico

Concurso de Turismo Lingüístico

Permalink 16.09.06 @ 09:18:00. Archivado en Universidades, Turismo lingüístico, Didáctica

El plazo límite de entrega de trabajos será el 31 de octubre de 2006.

Sería una pena que, por falta de información, los concursantes potenciales perdieran la ocasión de participar en este concurso, cuya proclamación coincidió con el comienzo de las vacaciones de verano para la mayoría de entre ellos.

Recomendamos a todos nuestros lectores que difundan entre sus jóvenes familiares y amigos las informaciones de la Universidad Antonio de Nebrija, reproducidas aquí, que explican los objetivos y las bases del concurso.

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El objetivo de este concurso es demostrar la creatividad e imaginación a la hora de promocionar la lengua española como recurso de atracción turística. Habrá un premio para cada modalidad y consistirá en un cheque de 300 € (estudiantes) y otro de 500€ (graduados) que se concederá a los ganadores el 17 de noviembre de 2006.

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Carta del concurso

La Berzosa, 24 julio de 2006

Estimad@ amig@:

Los profesores del Departamento de Lenguas Aplicadas de la Universidad Antonio de Nebrija convocan el I Concurso de Turismo Lingüístico dirigido a estudiantes matriculados en primero o segundo de Bachillerato de cualquier Colegio o Instituto en España y a diplomados y licenciados de 20 a 25 años de edad.

El objetivo de este concurso es demostrar la creatividad e imaginación a la hora de promocionar la lengua española como recurso de atracción turística. Habrá un premio para cada modalidad y consistirá en un cheque de 300 € (estudiantes) y otro de 500€ (graduados) que se concederá a los ganadores el 17 de noviembre de 2006. El plazo límite de entrega de trabajos será el 31 de octubre de 2006.

Los participantes han de demostrar su creatividad y talento llevando a cabo, en inglés o en español, una de las siguientes tareas propuestas:

• Desarrollo de un programa de actividades para realizar en un curso de turismo lingüístico.

• Diseño de una campaña publicitaria en cualquier soporte promocionando España como destino para aprender español.

• Escribir un pequeño ensayo sobre estrategias de promoción del turismo lingüístico que se presentará en las I Jornadas de Lenguas Aplicadas al Turismo.

El Jurado del Concurso estará compuesto por tres profesores de la Facultad de Lenguas Aplicadas de la Universidad Antonio de Nebrija y serán los encargados de corregir las respuestas.

Para cualquier consulta relacionada con el concurso no dudes en ponerte en contacto con nosotros.

Un cordial saludo,

Marta Genís
Coordinadora Académica
Universidad Antonio de Nebrija
Departamento de Lenguas Aplicadas, Campus de la Berzosa
28240 Hoyo de Manzanares (Madrid)
Attn. Paula Lechuga
Tel: 91-4521101 Fax: 91-8594521
E-mail: plechuga@nebrija.es

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BASES DEL CONCURSO

El Departamento de Lenguas Aplicadas de la Universidad Antonio de Nebrija convoca el I Concurso de Turismo Lingüístico, dirigido al estudiante de Bachillerato y al Diplomado o Licenciado que demuestre mayor creatividad e imaginación a la hora de promocionar la lengua española como recurso de atracción turística.

BASES:

1ª Podrán concurrir al Certamen individualmente los alumnos que se encuentren matriculados en primero o segundo de Bachillerato de cualquier Colegio o Instituto de España y diplomados y licenciados de 20 a 25 años de edad.

2ª Habrá un premio para cada modalidad y consistirá en un cheque de 300 € (estudiantes) y otro de 500 € (graduados) que se concederá a los ganadores el 17 de noviembre de 2006. El plazo límite de entrega de trabajos será el 31 de octubre de 2006.

3ª Los participantes han de demostrar su creatividad y talento llevando a cabo, en inglés o en español, una de las siguientes tareas propuestas:

• Desarrollo de un programa de actividades para realizar en un curso de turismo lingüístico.

• Diseño de una campaña publicitaria en cualquier soporte promocionando España como destino para aprender español.

• Escribir un pequeño ensayo sobre estrategias de promoción del turismo lingüístico que se presentará en las I Jornadas de Lenguas Aplicadas al Turismo.

4ª El Jurado del Concurso estará compuesto por tres profesores de la Facultad de Lenguas Aplicadas de la Universidad Antonio de Nebrija y serán los encargados de conceder los premios.

5ª El Jurado valorará la creatividad e innovación de las propuestas.

6ª El fallo del Jurado es inapelable, y el hecho de participar en el presente Certamen implica la total aceptación y conformidad con las bases del mismo.

jueves, septiembre 07, 2006

Llamamiento especial del Líbano

Llamamiento especial del Líbano

Permalink 07.09.06 @ 10:57:00. Archivado en Universidades, Pro pace, Religiones, Pro justitia et libertate


Noticias del Apostolado Social Jesuita, para intercambiar noticias, estimular contactos, compartir la espiritualidad y promover redes.

*Algunas noticias de los nuestros en el Líbano desde el P. Fadel Sidarouss SJ, Provincial del Próximo Oriente (26 agosto 2006)*

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La post-guerra -- Situación general del país

Parece que se han calmado los combates militares desde el pasado 14 de agosto, vigilia de la fiesta de la Asunción. Y el casi millón de desplazados han vuelto, desde ese mismo día y los siguientes a sus ciudades, aldeas y hogares para alojarse no se sabe bien dónde según las consignas muy precisas de normalizar la situación de la post-guerra. También la reconstrucción de la infraestructura destruida está siendo inmediata, con la participación de todos: individuos, patrocinadores, partidos, gobierno, con promesas de ayuda de países árabes y extranjeros. Los alimentos vuelven a aparecer poco a poco en los mercados. Se prepara ya la vuelta al colegio y a las universidades, vuelta que no parece muy comprometida, a pesar de un breve retraso. ¡Verdadera epopeya! ¡Son la vitalidad y el temperamento luchador de los libaneses que se ponen en marcha!

Lo que realmente está en juego tiene cariz político, diplomático y confesional. No hay ni vencedor ni vencido; y, sin embargo, todos se dicen vencedores: ¡es necesario mantener alta la moral de las tropas, de los militares, de los resistentes y de los civiles! La ejecución del decreto 1701 del Consejo de Seguridad, del que cada parte se reserva su propia interpretación, constituye la punta de lanza de los debates públicos, entre ellos el desarme en el país, en pro del ejército libanés que ha empezado a desplegarse en el sur (lo cual hubiera tenido que ocurrir ya en 1978), pero que no es cosa hecha todavía, a pesar de haber provocado la guerra y haber constituido una condición para el alto al fuego. Ya que la situación tiene, sobre todo, carácter confesional, parece correr riesgos el haber conseguido una cierta 'unidad nacional' durante la guerra, y esto sobre todo por la ingerencia de potencias extranjeras.

Dicho brevemente, una calma circunspecta, una efervescencia para volver a la vida normal y una actividad política desbordante.

¿Y los Nuestros?

Aunque no hemos sido directamente el blanco de nadie, ni hayamos sufrido daños, estamos muy solicitados para ayudar a las víctimas de la guerra y parar sus consecuencias. El Padre General nos ha generosamente enviado un donativo para este fin. He aquí las necesidades actuales y las futuras:

I. Nuestras instituciones caritativas
Centenares y centenares de demandas de ayuda afluyen a nuestro Centro social de Beirut (CJC), relativas a personas en dificultad, al limite de la pobreza, pero que la guerra ha sorprendido, agravando su situación. Ahora bien, los bienhechores libaneses acostumbrados a ayudar estos casos, cuando apelamos a su generosidad por medio de los periódicos, responden difícilmente a nuestras demandas en este momento:
1. Medicamentos y tratamientos: hasta la fecha, 60 casos: 18.000 USD
2. Becas: hasta la fecha, 20 casos: 14.000 USD.
3. Cobertura social de gente en paro con hijos. Hasta la fecha: 25.000 USD.
4. El Comité de Actividades Sociales (CAS) de los Colegios Notre Dame de Jamhour y Saint-Grégoire harán una campaña especial a lo largo de todo el año. La cantidad prevista es de 50.000 USD.

II. Nuestras instituciones educativas (2 Escuelas, 3 Colegios, 1 Instituto Superior y 1 Universidad).
Ciertamente, tendrán dificultades económicas para mantener en pie sus proyectos educativos durante el año, con un número de alumnos y estudiantes que ciertamente disminuirá. Pero tendrán que asegurar becas a alumnos cuyos padres no podrán pagar la cuota escolar; la USJ piensa instituir, por su lado, un fondo de un millón de dólares para becas universitarias. Mantener a alumnos y estudiantes en las universidades ayudará a sus familias a quedarse en el país, sin pensar en emigrar.
5. En las 4 obras de la Béqaa, región muy azotada por la guerra, el total de las necesidades para asegurar nada más que los sueldos de septiembre es de 125.000 USD.
6. Los Colegios de Notre Dame de Jamhour y Saint-Grégoire, que aseguran ordinariamente becas, este año prevén un aumento de unos 200.000 USD.

III. Nuestras obras sociales
7. En Tanaïl, en la zona de Béqaa, la lechería no ha podido vender todos sus productos, ni la granja ha podido asegurar la cosecha y la venta (y sin embargo es temporada); se corre el riesgo de que las consecuencias se prolonguen. Será necesario, a pesar de todo, asegurar los sueldos del mes de julio, agosto, septiembre para unos 25 empleados permanentes y de entre 40 a 80 jornaleros que piden un sueldo más alto: 75.000 USD (según los primeros cálculos, la pérdida agrícola para el conjunto del país es del orden de 10 millones de USD).

IV. Nuestros centros espirituales
8. Los centros espirituales de Tanaïl y de Bikfaya no han funcionado este verano, la fe ardiente de la gente se ha expresado en sus casas y en sus iglesias parroquiales. El déficit es respectivamente de 7.000 USD y 2.000 USD.

El grito de los pobres y de las víctimas de la guerra nos desgarra a todos.

Fadel Sidarouss SJ

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*Nota: Los que quieran enviar una contribución, pueden hacerlo a la cuenta siguiente:
Banco: ISTITUTO PER LE OPERE DI RELIGIONE (IOR)
Dirección: 00120 Città del Vaticano, Europa
SWIFT: IOPRVAVX
Titular de la cuenta: GISA - Economato Generale Societatis Iesu
Cuenta en euros (EUR): 27212-001. Cuenta en dólares (USD): 27212-007
Referencia: Ayuda para PRO 222701-11

Por favor envíe un mensaje al SJS (liliana.carvajal@sjcuria.org) indicando la cantidad y la fecha de la transferencia bancaria. Si lo desea especifique el destino que quiere dar a su contribución.

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Universidad jesuita en El Líbano
Permalink 31.07.06 @ 10:50:02. Archivado en Universidades, Pro pace, Pro amicitia universale

[Libano] Dar a conocer la prestigiosa Universidad San José del Líbano es el mejor homenaje que podemos ofrecer hoy a la gran familia jesuítica, en el día de la celebración de la fiesta y del 450 aniversario de la muerte de San Ignacio: http://www.usj.edu.lb/

[USJ] Desde su fundación en 1875, la Universidad San José de Beirut (U.S.J.) ha estado vinculada siempre al proyecto apostólico de la Compañía de Jesús en la región: la promoción de la eminente dignidad de la persona humana, a través y más allá de sus pertenencias particulares (étnicas, lingüísticas y religiosas).